Juliette Bougnon, étudiante à l'Université Claude Bernard, fait partie des 14 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle propose une thèse sur ses recherches sur la biologie moléculaire.
Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
A l'occasion de la finale lyonnaise qui se tiendra à Lyon le 24 mars prochain, dans le Grand amphithéâtre de l'Université de Lyon (inscriptions ici) Lyon Capitale - partenaire média de l'événement régional, national et international - vous présente les 14 candidats lyonnais du concours.
Nom/Prénom
Bougnon Juliette
Établissement
Université Claude Bernard Lyon 1, Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI) équipe Pathogenèse des Légionnelles
Thématique de son sujet de thèse
Infectiologie, Interaction hôte-pathogène, Biologie moléculaire
Intitulé de son sujet de thèse
Rôle des effecteurs du Système de Sécrétion de Type IV dans la virulence accrue de Legionella pneumophila
Son parcours en 5 dates
2014 : Obtention du DUT Génie Biologie, Analyses Biologiques et Biochimiques (Université de Bourgogne) et stage de recherche à l’UQAM (Montréal, Québec)
2015 : Obtention du Bachelor Applied Biotechnology and Biosciences (CIT) et stage de recherche à l’UCC (Cork, Irlande)
2016-17 : Technicienne de recherche sur la résistance aux antibiotiques (Antabio, Toulouse)
2018 : Technicienne de microbiologie (Pierre-Fabre, Toulouse)
2020 : Obtention du Master Biologie Moléculaire et Cellulaire, Infectiologie fondamentale (UCBL), stage de recherche au CIRI (Lyon, France) et démarrage de la Thèse
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Le genre Legionella comprend plus de 60 espèces mais seulement quelques-unes d’entre elles sont capables d’infecter l’humain. Le but de ma thèse est d’identifier des déterminants génétiques responsables de la virulence accrue de l’espèce Legionella pneumophila
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
J’ai toujours eu une attirance pour la microbiologie et plus particulièrement pour l’étude des bactéries pathogènes. Etudier la relation entre un pathogène et son hôte au niveau moléculaire permet de mieux comprendre comment il arrive à nous infecter. Cette recherche est passionnante et nécessaire pour développer des traitements efficaces.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
D’abord parce que je pense que c’est important de développer un dialogue entre les scientifiques et le grand public. On est beaucoup formé à communiquer nos travaux de recherche mais uniquement à destination des autres scientifiques. L’exercice de vulgarisation n’est pas évident et je trouve que le concours de mt180 est un très bon exercice.
J’ai également décider de participer à ce concours car c’est un défi personnel que j’ai voulu relever !
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Je suis très heureuse d’avoir été sélectionnée pour participer à cette finale ! Expliquer son sujet de thèse en trois minutes est un vrai défi, un peu stressant, mais je vois ce concours comme une expérience unique !
A 5 jours de la finale, voici les autres finalistes: