Juliette Gélébart, étudiante à l'Université Claude Bernard, fait partie des 14 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle propose une thèse sur ses recherches sur la neuroscience et sa douleur.
Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
A l'occasion de la finale lyonnaise qui se tiendra à Lyon le 24 mars prochain, dans le Grand amphithéâtre de l'Université de Lyon (inscriptions ici) Lyon Capitale - partenaire média de l'événement régional, national et international - vous présente les 14 candidats lyonnais du concours.
Nom/Prénom
Gélébart Juliette
Établissement
Université Claude Bernard – Lyon 1
Thématique de votre sujet de thèse
Neuroscience – La douleur
Intitulé de votre sujet de thèse
La perception subjective de la douleur chez l’Homme par enregistrements intracérébraux.
Votre parcours en 5 dates
2013 : Je commence une licence de Physiologie à l’Université Claude Bernard Lyon 1
2015 : Je fais deux années de césure durant lesquelles je suis une formation en philosophie et théologie, puis je pars en mission humanitaire en Guadeloupe.
2017 : Je débute mon master en Neuroscience Fondamentale et Clinique
Mai 2019 : Je remplace une oratrice à une conférence internationale sur ce qui sera mon futur sujet de thèse
Juillet 2019 : On m’appelle pour me dire que j’ai obtenu une bourse doctorale pour commencer ma thèse en septembre dans l’équipe Neuropain
L’objet de cette thèse en 3 lignes
Le but de ma thèse est d’identifier les régions du cerveau impliquées dans la perception subjective de la douleur afin de mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent le passage de la nociception à la douleur. Autrement dit : comment passe-t-on de « je me cogne » au ressenti « Aïe, j’ai mal ».
Pourquoi avoir choisi ce thème ? :
Je voulais que mon travail de recherche contribue à quelque chose d’utile pour la vie des patients souffrants, même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan.
En plus de l’aspect absolument passionnant de ce sujet, à la frontière entre les émotions et la conscience, j’ai eu un coup de cœur pour l’équipe avec laquelle je fais ma thèse.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?:
J’adore les défis, surtout quand il s’agit de monter sur scène et de parler de ce que j’aime, de ce qui me passionne. J’aime transmettre la connaissance et faire l’acrobatie de la rendre accessible à tous.
A 4 jours de la finale, voici les autres finalistes: