Durant cinq semaines, deux portraits de créateurs qui ont réussi le pari de devenir leur propre patron.
18 ans, elle a le rêve d'être à la tête d'une entreprise. A 29 ans, elle le réalise en créant "Dinstinction".
A l'âge où les filles pensent plutôt à aller en boîte de nuit, Juliette Zavarisse pensait déjà à la création d'entreprise. Elle a dû attendre ses 29 ans, en 2005, pour lancer son projet. Issue de la communication (par son travail) et des sciences cognitives (par ses études), elle a eu envie de réunir ses deux passions en un concept : "le marketing sensoriel". "Partant du constat que notre esprit est saturé d'information et de communication, l'idée est de créer des atmosphères sur-mesure afin de marquer les cinq sens des clients et visiteurs d'un lieu". Dans un magasin de Snowboard, c'est un graffeur qui est intervenu. Au dernier Festival de Cannes, elle a recréé pour un salon, une ambiance de jardin japonais avec senteurs, bruit de l'eau et sculpture. Alors que d'autres rêveraient d'être à la tête de centaines de salariés, elle a fait le choix de rester seule pour monter ces mises en scènes. Selon les chantiers, elle fait appel à un scénographe, à un directeur artistique, à des "nez" et à toutes sortes d'artistes. "A 18 ans, ma mère me prenait pour une folle. Je voulais surtout être seule à la tête d'une idée".
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