Dimanche, nous rapportions l'histoire d'une propriétaire qui a découvert sa jument morte dans son pré à Limonest, évoquant une possible responsabilité des chasseurs. Interrogée par Lyon Capitale, la fédération des chasseurs du Rhône réfute tout incident.
Dimanche, nous consacrions un article sur une propriétaire de plusieurs juments qui a retrouvé l'une d'elles morte dans son pré, mardi 30 octobre. Sur Facebook, elle écrivait alors "Merci les chasseurs de Limonest". Contactée par Lyon Capitale, elle expliquait que sa jument présenterait des plaies à l'arrière et que des cartouches auraient été retrouvées dans le pré qu'elle loue.
Interrogée par Lyon Capitale, Jean-Paul Besson, président de la Fédération des chasseurs du Rhône, qui a diligenté une enquête interne, dément tout lien entre la mort de la jument avec les activités de chasse, ainsi que tout incident. Il s'explique "Nous n'avons pas réussi à joindre la propriétaire. Le cheval est déjà parti à l’équarrissage, il n'y a pas eu de constat vétérinaire ni de dépôt de plainte. Si cela m'était arrivé, croyez-moi je serai allé porté plainte directement". Jean-Paul Besson précise : "Ce qui a jeté un certain trouble ce sont les deux étuis de cartouches à grenailles trouvés à côté. Il y a une partie débroussaillée où il y a eu pu avoir parfois de la chasse au petit gibier dans cette zone, or dans le Rhône ce type de chasse est interdite le mardi (NDLR : jour où le cheval aurait été retrouvé mort). De même aucune battue n'a été organisée dans cette zone depuis dix jours". Dans un communiqué, la fédération a tenu à "condamner fermement le déchaînement médiatique et les réactions violentes qu’elle a pu lire sur les réseaux sociaux contre les chasseur".
Jument morte à Limonest et chasseurs : il n'y avait pas d'impact de balle
Pas clair:
"Nous n'avons pas réussi à joindre la propriétaire. Le cheval est déjà parti à l’équarrissage, ...aucune battue n'a été organisée dans cette zone depuis dix jours"
Alors qui a vu quoi et quand et où?