Le fonds d'investissement américain OpenGate Capital aurait finalement décidé de retirer son offre de reprise du groupe chimique Kem One, ce jeudi.
OpenGate était, avec l'industriel français Alain de Krassny, l'un des deux derniers candidats repreneurs du groupe dont une partie de l'activité est en redressement judiciaire depuis mars, menaçant 1 300 postes en France.
Mercredi, le tribunal de commerce de Lyon devait se prononcer sur le candidat retenu, mais il avait finalement repoussé sa décision à vendredi, après qu'OpenGate et M. Krassny eurent annoncé vouloir fusionner leurs offres. Une fusion qualifiée par Arnaud Montebourg de "durable", "viable" et "financée", contrairement à ce qu'affirmait le tribunal de commerce, qui estimait, lui, que cette solution n'était "pas possible".
Jeudi, alors que le comité central d'entreprise devait se pencher sur la fusion des offres, des sources concordantes ont finalement annoncé que celle-ci n'était effectivement pas possible "techniquement" et qu'OpenGate retirait son offre.
Dans leur proposition de fusion, chaque repreneur apportait 5 millions d'euros et M. Krassny prenait la présidence du futur groupe. Le tribunal de commerce doit rendre sa décision demain.
