Kilian Caillaud, étudiant à l'Université Claude Bernard Lyon 1 (Laboratoire IMP), fait partie des 14 finalistes du concours "Ma thèse en 180 secondes". Il présente son parcours et nous propose de découvrir, en 3 minutes, ses travaux sur la chimie thérapeutique.
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 14 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
Le candidat
Kilian Caillaud
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1, Laboratoire IMP
Thématique de son sujet de thèse
Chimie
Intitulé de son sujet de thèse
Synthèse et caractérisation de polymères dynamiques glycosylés à effet antibactérien
Son parcours en 5 dates
2013-2015 : Classe Préparatoire aux Grandes Écoles à Nantes, puis admission à l’école d’ingénieur en chimie de Toulouse (INP-ENSIACET)
2017 : Stage dans un laboratoire à Copenhague, premiers pas dans la recherche de molécules thérapeutiques
2018 : Stage dans une PME à Lyon pour la recherche de solutions thérapeutiques contre le diabète
2018 : Diplôme d’ingénieur en chimie et diplôme de Master 2 de chimie de l’Université Paul Sabatier Toulouse III
Novembre 2018 : Début de la thèse au laboratoire IMP à l’Université Claude Bernard Lyon 1
L’objet de sa thèse en 3 lignes
L’objectif est de créer des molécules permettant d’empêcher la bactérie P. aeruginosa de créer des biofilms, et ainsi d’empêcher les infections chroniques et de réduire sa résistance contre les antibiotiques. Les molécules sont synthétisées de façon à pouvoir s’adapter naturellement à la surface de la bactérie.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Mon intérêt pour la chimie thérapeutique s’est développé petit à petit lors de mes études, et cette thèse était l’occasion de faire un pas de plus dans ce domaine. Je connaissais alors quelques méthodes d’analyses que j’utilise actuellement, mais certaines m’étaient jusqu’alors presque inconnues, et c’était un bon défi que d’essayer de les maîtriser.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
J’ai, depuis tout petit, une grande passion pour la vulgarisation scientifique. Après en avoir consommé en grande quantité, il m’a paru normal d’essayer d’ajouter ma petite pierre à l’édifice de la transmission de la science au grand public. De plus, c’est quand même un sacré challenge personnel que de réussir à résumer sa thèse en 3 minutes !