Mais avant toute chose, commençons par la polémique de la semaine : une vidéo des Jeunesses Identitaires publiée vendredi. Les Jeunesses Identitaireslien, la polémique de la semaine
Vous avez été très nombreux à réagir à la publication de cette vidéo réalisée par les Jeunesses Identitaires de Lyon qui se filment en train de perturber un rassemblement de soutien aux sans-papiers aux cris de " Xénophiles collabos ! ". Plusieurs commentaires sont venus reprocher à Lyon Capitale d'avoir relayé cet " événement ". Ainsi Anti Brun s'interroge : " Quel intérêt pour Lyon Cap' de relayer ce non-évènement ? ". Ou encore " John " qui se demande carrément si Lyon Capitale n'est pas " en train de devenir un organe de propagande du Bloc Identitaire ? " avant de conclure à l'absence de " cadre déontologique ". Et vous avez eu raison de nous apostropher sur ce problème de la " caisse de résonance ". Alors, fallait-il publier cette vidéo ?
Au sein de la rédaction, la question a été posée car les journalistes ont conscience que traiter cette info offre parallèlement une publicité aux Jeunesses Identitaires. Mais nous avons décidé de publier cette vidéo car il s'agit indéniablement d'une information : les extrémistes de droite ne se cachent plus à Lyon. Ce qui vient confirmer une information déjà traitée par Lyon Capitale à travers une enquête de Guillaume Lamy.
L'article de Guillaume Lamy, " Le retour des skinheads à Lyon ", pointait une tendance inquiétante et constatait que " depuis quelques semaines, on en voit traîner ici et là, en Presqu'Ile, vers la place des Terreaux, la place Maréchal Lyautey ou dans les rues des Pentes. Jamais en grand nombre, souvent à deux ou trois. Première réaction immédiate : les fachos s'affichent ". La publication de cette vidéo n'est donc pas le résultat d'une réaction épidermique de Lyon Cap' mais plutôt le traitement d'une tendance observée par de nombreux journalistes de la rédaction.
Googlelien, l'inquiétude la semaine
Google va-t-il faire main basse sur les trésors de la Bibliothèque de Lyon ? Pour certains internautes, la numérisation de 500 000 ouvrages par Google va assurer une meilleure diffusion du savoir. Romain Blachier se réjouit de se genre d'initiatives qui " contribue à mettre le savoir à la portée de tous ". Nostradamus, Maurice Scève ou encore de grands traités scientifiques seront à portée de souris d'ici quelques années. Mais Geneviève Tabouis s'inquiète plutôt d'une " catastrophe annoncée ". Cette internaute se demande si l'engagement à long terme avec Google n'est pas irresponsable : " Il ne s'agit pas en l'affaire de ne rien faire, mais de ne pas ficeler la BML pour 10 ans sans porte de sortie, étant donnée l'évolution rapide des techniques et des projets, au niveau Européen par exemple. Un marché à tranches conditionnelles aurait pu permettre de ne pas insulter l'avenir ". Geneviève Tabouis pointe également une clause du contrat qui lie la ville de Lyon à Google. Le géant américain prend à sa charge les coûts de la numérisation des 500 000 ouvrages en échange d'une exclusivité commerciale de 25 ans sur les fichiers numériques qu'il aura produits. Ce qui fait dire à Geneviève Tabouis que " le marché n'est pas gratuit ".
Le Grand Stadelien, l'info de la semaine
Vendredi 17h, l'info tombe. Le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable à la modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU), étape essentielle pour la réalisation du Grand Stade à Décines. Un internaute lillois, Pong59, félicite le commissaire enquêteur pour son indépendance et fait un rapprochement avec le Grand Stade de Lille où, dit-il, le commissaire enquêteur " était membre de la communauté urbaine (...) et n'a répondu à aucune objection sérieuse, a pondu un rapport d'une affligeante médiocrité (4 pages en format surdimensionné) ". D'autres commentaires s'attaquent directement à Pierre Crédoz, maire de Décines. Barco se demande pourquoi " Pierrot " (c'est comme ça qu'il appelle le maire de Décines) s'est " acoquiné avec Aulas ? Lui non plus ne le sait toujours pas. Pour l'emploua ? (c'est comme ça qu'il prononce emploi) mais t'en as créé combien d'emploua dans ta vie mon pauvre Pierrot ? ".
Obamalien, le rappel à l'ordre de la semaine
Le comité lyonnais de soutien à Barack Obama attend une réponse de l'Elysée pour rencontrer le sénateur de l'Illinois le 25 juillet prochain à Paris. Coca Cola interpelle cyniquement cette passion française pour Barack Obama : " Ouais, Vive Obama et la peine de mort pour les tueurs d'enfants (ben quoi c'est dans son programme...) ". Coca Cola fait sans doute allusion à une conférence de presse où le candidat démocrate a déploré une décision de la Cour Suprême des Etats-Unis du 25 juin déclarant inconstitutionnelle la peine de mort pour les viols d'enfants. Le débat plutôt que l'extase consensuelle, voilà l'intérêt du commentaire de Coca Cola.
A la semaine prochaine !
Slim Mazni
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