Un collectif de l'école primaire Gilbert Dru, située Grande rue de la Guillotière, dans le 7e arrondissement de Lyon, veut interpeller les pouvoirs publics pour que des solutions d'hébergement soient trouvées en faveur des élèves sans domicile fixe.
Mercredi, ils se réveilleront pour aller s'allonger devant leur école. Face à la situation de certains élèves sans domicile fixe à l'école Gilbert Dru, située Grand rue de la Guillotière dans le 7e arrondissement, professeurs, parents d'élèves et habitants sont invités à se réunir dans le square Saint-Michel, qui lui fait face, mercredi matin à 8 heures. Les personnes mobilisées viendront avec des duvets et des couvertures dans le but de dénoncer les conditions de vie, et d'apprentissage, de ces élèves qui dorment dehors.
A l'initiative de l'opération, le collectif Solidarité Gilbert Dru veut interpeller les pouvoirs publics quant à la situation des élèves n'ayant pas de domicile fixe. Une situation qui concerne 8 élèves de cet établissement, soit 3,6% des effectifs, indique le collectif par voie de communiqué. "Des conditions de vies précaires et indignes [...] tout simplement incompatibles avec le suivi d'une scolarité", ajoutent les signataires du texte. Professeur à l'école Gilbert Dru, Allan Maria veut rappeller à la préfecture le caractère inconditionnel du droit à l'hébergement. Il se désole que trois semaines après la rentrée, des élèves n'aient encore de toit fixe. "Ils dorment sous des ponts", raconte l'enseignant à Lyon Capitale, et les jours de pluie, "certains sont arrivés trempés à l'école".
Je connais une autre école, également située Grande rue de la Guillotière... qui accueille encore plus d'enfants sans domicile. La dernière fois qu'il a voulu faire connaître la situation de son école à la Mairie et au Préfet, en même temps qu'à sa hiérarchie, il a été sanctionné...
...qu'il... C'est le directeur (son secteur scolaire comprend le 'Forum Réfugiés' où sont domiciliées toutes les familles qui arrivent sur le département...).
Il y a peut-être pire ailleurs mais cette école primaire accueille plus d'une vingtaine d'enfants handicapés, des dizaines et des dizaines de réfugiés, jusqu'à soixante-dix, et les effectifs atteignent aujourd'hui 34 élèves dans plusieurs classes. Autre précision, sur les 12 derniers mois, 4 professeurs des écoles ont disparu...(deux ont démissionné, deux ont demandé à être relevés de leurs fonctions). Mais... Chut!