L'entreprise chinoise Ehang, spécialisée dans les drones-taxis et drones commerciaux, va implanter son centre de recherche et de développement européen à Lyon.
Lyon va devenir la porte d'entrée vers l'Europe de l'entreprise chinoise Ehang, spécialisée dans les drones-taxis et drones commerciaux. La société va implanter son centre de recherche et de développement dans la métropole. D'ici trois ans, l'entreprise devrait créer une cinquantaine d'emplois. Elle choisira également sur la région une zone pour réaliser des tests de vols stationnaires à proximité d'un site aéroportuaire.
Dans un communiqué, le président de la métropole David Kimelfeld s'est réjoui de cette arrivée, saluant "un des leaders mondiaux dans le développement et la vente de drones commerciaux, de drones taxis dédiés au transport de passagers ainsi que de drones destinés à améliorer l'organisation des grandes métropoles face aux défis de la croissance des flux logistiques". Néanmoins, il faudra encore patienter avant d'aller prendre un drone-taxi sur le toit de la Part-Dieu, le secteur doit encore faire face à une évolution des législations en matière de trafic aérien (voir ci-dessous), tout en essayant de prouver qu'il existe une vraie place pour ces véhicules dans nos métropoles. Pour l'instant, ces initiatives font de belles photos qui font rêver, mais les usages sont encore à définir.
Bientôt des embouteillages dans le ciel ?
Nous avons encore le temps avant de voir des embouteillages dans le ciel européen, avec des véhicules volants dont le prix tourne autour de 500 000 euros et nécessitant une évolution de la réglementation européenne, ainsi que de celle de l’espace aérien français. Selon nos informations, la Direction générale de l’aviation civile prend en tout cas le sujet très au sérieux et, si Airbus était amené à devenir leader sur le secteur, la question de l’occupation du ciel deviendrait également un enjeu de rayonnement commercial. La question des embouteillages aériens est déjà une réalité dans des métropoles comme Saõ Paulo ou Dubaï. Cette fois-ci, point de voiture volante, mais un usage important des hélicoptères pour éviter les embouteillages au sol et se rendre d’une tour à une autre.
Lire aussi :
Transports : La technologie peut-elle supprimer les bouchons ?