Après plusieurs mois de travaux, la nouvelle entrée est de la ville a été inaugurée, avec quelques mois d'avance. Un changement radical qui pourrait être reproduit dans d'autres entrées du Grand Lyon.
Depuis plusieurs mois, la fin de l'autoroute A43 débouchant sur l'avenue Jean Mermoz était l'objet d'embouteillages monstres, notamment aux heures de pointe. Pour cause, la destruction de l'auto-pont, construit en 1973, remplacé par un boulevard urbain paysager, qui devrait porter un nouveau nom. Le chantier a pris fin avec six mois d'avance. L'objectif, selon l'architecte ayant imaginé les travaux, est de "recréer du lien humain, physique et économique. J'espère qu'après ces travaux on ne reparlera plus de Mermoz sud et Mermoz nord". Il est vrai que l'auto-pont séparait la ville en deux. Les travaux ont également permis la création d'une piste cyclable menant au parc de Parilly ainsi que des voies réservées aux bus. Avec pour but de réduire de 40% la circulation automobile à cet endroit.
En présence du préfet de région Jean-François Carenco, du président de la région Jean-Jack Queyranne, des maires de Bron et de Mermoz Annie Guillemot et Christian Coulon, le président du Grand Lyon Gérard Collomb s'est félicité de la nouvelle physionomie de l'entrée, et a précisé la suite : "Le site des Galeries Lafayette sera réaménagé, et un parc relais TCL sera à disposition. Un Monoprix sera également construit".
Un exemple pour les entrées Nord et Sud de Lyon ?
Les élus ont ensuite planté un arbre en bordure de route en compagnie des enfants du quartier, mettant en avant le traitement paysager de l'aménagement. Lors de son allocution, Gérard Collomb en a également profité pour afficher son souhait de voir les mêmes travaux effectués aux entrées Nord et Sud de Lyon : "Il est important que nous ayons une vue d'ensemble afin de faciliter les démarches, il ne faut pas que les maires des communes ne voient que l'intérêt de leur ville. J'espère que l'on pourra réaménager les autres entrées de Lyon, malgré les réticences locales".
Un avis partagé par le préfet. Les travaux ont coûtés plus de 31 millions d'euros, financés principalement par l’État, à hauteur de 8,47 millions d'euros, la région Rhône-Alpes et le Grand Lyon, dépensant chacun 7,865 millions. La ville de Lyon a contribué à hauteur de 386 844 euros et la ville de Bron a investi 83 500 euros.