La région Auvergne-Rhône-Alpes appelle l’État dans un communiqué à "cesser de perdre du temps" sur le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et la ville italienne de Turin.
Alors que le candidat à la présidentielle Yannick Jadot (EÉLV) ou encore le maire écologiste Grégory Doucet se sont publiquement opposés au projet de construction de la future ligne Lyon-Turin, la région Auvergne-Rhône-Alpes, elle, est vent debout. Selon elle, les accès français du projet à Lyon ont été déclarés d’utilité publique et l’État est à la traîne pour réaliser les travaux.
L’Europe a annoncé un financement significatif. L’Italie progresse à grands pas. Alors, la Région s’inquiète : « Mais qu’attend l’État ? Il tergiverse et fait encourir un nouveau retard au chantier des accès français à l’ouvrage ».
Aujourd’hui, 90 % des transports de marchandises s’effectuent par la route dans la vallée de Maurienne. Si une ligne Lyon-Turin était opérationnelle, plus d’un million de poids lourds seraient chaque année amenés à utiliser les rails plutôt que la route.
Quelque décroissants.es, vont faire part de remontés gastriques !
Dès lors qu'il y aura ce tunnel et le ferroutage il faudra que les camions en transit soient interdits dans la Maurienne.