Les HCL ont annoncé mercredi que l’État va apporter 95 millions d’euros pour la modernisation d’Édouard-Herriot et de Cardio.
95 millions d'euros pour Lyon. Ce mercredi, les Hospices civils de Lyon ont annoncé avoir reçu de l'État l'engagement à octroyer 40 millions pour la modernisation d'Édouard-Herriot et 55 millions pour la rénovation de Louis-Pradel dit “Cardio” (à côté du Vinatier, à Bron). Dans la foulée, a été adopté un programme d'investissement de 987 millions sur la période 2013-2023.
La première tranche de la rénovation d'Édouard-Herriot, d'ici à 2017, comprend :
– la construction d'un nouveau pavillon (livré en 2017) en lieu et place du pavillon H (démoli en 2015) pour regrouper les blocs opératoires, les soins critiques, l'imagerie d'urgence et la radiologie interventionnelle ;
– le regroupement des urgences au pavillon N rénové ;
– la rénovation du pavillon B d'imagerie programmée (livré en 2015) ;
– la création d'une galerie entre le futur pavillon H et le pavillon N.
Le nouveau pavillon H abritera 20 blocs opératoires, deux autres restant dans le pavillon I, contre 34 salles actuellement éclatées sur 10 sites. L’accent est mis sur la chirurgie ambulatoire (le patient est admis le matin et ressort le soir même). Une pratique particulièrement rentable pour les hôpitaux.
Le soutien de l'État à Édouard-Herriot représente le tiers du coût global de l'opération, 40 millions sur 120. À noter que 20 millions avaient initialement été demandés au Gouvernement. Compte tenu de cette hausse, les HCL, déjà bien endettés, apportent 40 millions au lieu de 60. La Ville de Lyon et le Grand Lyon accordent chacun 20 millions d'euros.
L'hôpital Louis-Pradel est le seul établissement de la région spécialisé dans la chirurgie cardiaque pédiatrique. Il compte des services de cardiologie, de pneumologie, de chirurgie cardiaque, thoracique et vasculaire, et effectue des transplantations cardiaques et pulmonaires. Construit en 1969, il n'a pas connu de rénovation majeure depuis. Les travaux seront échelonnés sur huit ans. Un bâtiment va être construit pour abriter les unités tiroirs. Le financement de l'État couvre 70 % des besoins.
Moi je dis merci à l'hôpital Louis-Pradel. Grâce à eux, mon mari a recouvert toutes ses capacités suite à son AVC. Un hôpital qui prend bien soin de ses patients.