L'ancien adjoint à la mairie de Vaux-en-Velin comparait depuis ce lundi pour des faits de viol, agression et harcèlement sexuels. Des accusations qu'il continue de nier après 7 ans.
Après 7 années d'enquête et d'attente, le procès de Morad Aggoun, 51 ans, débute ce lundi 25 septembre devant la cour d'assises du Rhône. Pour mémoire, les faits qui sont reprochés à l'ancien adjoint en charge de l'emploi et du logement de la mairie de Vaulx-en-Velin remontent à janvier 2016.
La secrétaire de Morad Aggoun porte plainte pour viol et agression sexuelle. Suivie dans la foulée par deux autres femmes. L'élu est alors mis en examen, avant d'être rapidement démis de ses fonctions et délégations par le conseil municipal et la maire Hélène Geoffroy. Après quatre mois passés en détention provisoire, il est libéré sous contrôle judiciaire, dans l'attente de son procès.
Quatre jours de procès à huis clos
De lundi à jeudi, l'accusé et les trois victimes seront entendus tour à tour par la présidente de la Cour d'appel et la procureure de la République. À la demande des avocats de la défense, le procès se déroule à huis clos, c'est-à-dire sans aucun public. Cette procédure spéciale est notamment prévue dans les cas de viol, si la victime en fait la demande, afin de protéger son anonymat et d'éviter une couverture médiatique trop importante.
L'accusé nie les faits
Depuis la première plainte déposée en janvier 2016, Morad Aggoun nie les accusations en bloc. L'ancien élu, qui encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle, assure qu'il s'agissait dans les trois cas de relations consenties. S'il est reconnu coupable, sa peine pourrait être alourdie si la circonstance aggravante de "personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait" venait à être retenue. Le verdict est attendu en fin de semaine.
viol, agression et harcèlement sexuels !!!!espérons que la justice appliquera la peine adapté à ce comportement con,cernées secrétaire , deux autres femmes.
20 ans de réclusion criminelle alourdie si la circonstance aggravante de "personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait" venait à être retenue.