Alors que le GUD, syndicat étudiant, affirme organiser des patrouilles depuis mi-février afin d'interpeller le prédateur sexuel, la sûreté départementale précise que des rondes armées ou des contrôles d'identité sont illégaux. En revanche, l'interpellation d'un malfaiteur en flagrant délit relève du "comportement citoyen".
"Traque contre le violeur". Le syndicat étudiant d'extrême droite, le GUD, se mobilise contre le prédateur sexuel du 8e arrondissement. Les opérations auraient commencé, à en croire les réseaux sociaux, à la mi-février. En plus d'improviser des patrouilles à la nuit tombée, le GUD Lyon a tracté dans le centre-ville afin de mettre en garde les Lyonnais.
"Le GUD Lyon effectue des rondes afin de pouvoir s'assurer de la sérénité des quartiers où le fameux violeur du 8e agirait depuis le début du mois de février [la première agression remonte à octobre, ndlr], et tracte dans la ville afin d'alerter la population", précise le document. S'en prenant aux associations de gauche qui se rassemblaient ce jeudi, le syndicat étudiant conclut en disant que "le GUD n'a jamais attendu et a toujours été en première ligne face à l'insécurité, quitte à utiliser la violence, une violence légitime".
Interrogé jeudi par nos confrères du Progrès, le directeur de la sûreté départementale n'a pas mâché ses mots, rappelant que "dans ce pays, les milices n'existent pas". "Si certains de ces individus pensent se substituer aux policiers, ils en subiront les rigueurs de la loi", a-t-il ajouté, affirmant qu'il n'a "pas besoin de guignols pour assurer la sécurité".
"Nous n'avons pas remarqué d'équipes constituées, mais on ne va pas non plus les traquer, nous a expliqué ce jeudi un responsable de la sûreté départementale. S'ils se baladent dans la rue et qu'ils interpellent le criminel en flagrant délit, c'est un comportement citoyen – un devoir pour les forces de police et un droit pour les citoyens. S'ils se baladent armés, ou s'ils procèdent à des contrôles d'identité dans la rue, là, ils vont avoir des ennuis."
Lyoncapitale.fr offre un espace de liberté aux internautes.Veuillez néanmoins échanger dans le respect des autres et du site.
Sympa de la part de Lyon Cap', de servir la soupe aux petits fachos en reprenant quasi mot pour mot leurs 'communiqués'. Pour habiter dans le secteur des facs, je n'ai croisé à ce jour aucune de ces fameuses milices. En revanche, je connais des propriétaires de bistro à la Guillotière et dans le Vieux-Lyon qui auraient deux mots à leur dire : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Autre-contenu/Breves/Supporters-de-Tottenham-agresses-le-GUD-Lyon-revendique-une-implication/%28language%29/fre-FR
Les guignols, c'est plutôt les flics qui ne peuvent assurer la sécurité !
Euh, pour votre information le GUD n'est pas un 'syndicat étudiant'. Il n'est reconnu par aucune université et sa demande de domiciliation à Lyon 3 a été rejetée. Le GUD à Lyon c'est juste une bande de petits fachos, apprenti-hooligans au stade de Gerland, qui cherchent à se faire un nom en reprenant celui d'un célèbre groupuscule parisien des années 70-80. D'ailleurs la plupart de ses membres ne sont même pas étudiants...
Toujours a des annees lumieres de retard sur les etats unis dans ce pays. Avec des milices ou des marchals, ca ferait longtemps qui serait au trou le violeur...
Grave. Avec un bon vieux Walker Texas Ranger ou un Dirty Harry, ça fait longtemps que cette histoire serait réglée ! (non mais sérieusement, il y en a qui devraient passer un peu moins de temps devant leur télé...)