Le salon Bepositive, de la performance énergétique et environnementale, installé à Eurexpo du 8 au 10 mars, permet aux visiteurs de découvrir la filière hydrogène et ses représentants. Présentée comme la solution pour le développement des énergies renouvelables à l’horizon 2018.
L’hydrogène est "le pilier de la révolution énergétique", selon le directeur scientifique recherche et innovation d’Engie, Jean-Paul Reich, présent ce jeudi au salon Bepositive. Utilisé dans l’industrie et pour les véhicules électriques, l’hydrogène est encore aujourd’hui produit à partir d’énergie fossile. Mais les nombreux professionnels présents à Bepositive, sont venus montrer que l’hydrogène peut aussi être fabriqué à partir d’énergie renouvelable, par électrolyse de l’eau. Cet hydrogène produit grâce à de l’électricité issue de l'éolien, du solaire ou des centrales hydrauliques peut être utilisé comme carburant pour véhicules électriques ou pour alimenter des bâtiments. L'avantage de l'hydrogène, produit avec des énergies renouvelables ou non, est qu'il ne rejette pas de gaz à effet de serre.
Stocker l’électricité pour éviter le gaspillage
Selon la Compagnie nationale du Rhône (CNR), l’hydrogène est un vecteur d’énergie qui permettrait une utilisation optimale de la production d’énergie, car il permet également de stocker le surplus d’électricité généré par les parcs éoliens, solaires ou hydrauliques. Plutôt que de "devoir couper les sites de production ou de vendre de l’énergie", cette dernière pourrait être stockée pour être utilisée ultérieurement, explique à Lyon Capitale Alexis Gurtz, de la CNR.
Ce procédé est toujours en phase d’innovation, mais son arrivée sur le marché est prévue pour 2018, le temps de trouver "un modèle économique viable", expliquent les différents exposants présents à Bepositive. À l'heure actuelle, l’hydrogène produit par électrolyse coûte quatre fois plus cher que les procédés utilisant des énergies fossiles.
La région engagée vers une transition énergétique
Autre acteur de l’hydrogène dans la région, le pôle de compétitivité Tenerrdis, présent au salon Bepositive, œuvre pour la transition énergique en Auvergne-Rhône-Alpes. Il coordonne un "projet hydrogène", financé par la région, l’État et la métropole, qui permettrait à l’horizon 2018 d’installer dans la région des stations d’hydrogène "vert" destinées aux véhicules électriques. Pour accompagner les stations, une cinquantaine de voitures à réservoir hydrogène seront mises en circulation par le constructeur Hyway. La région est déjà dotée de deux stations hydrogène, à Lyon, sur le port Édouard Herriot, et à Grenoble. Ces dernières ne fonctionnent cependant pas encore avec de l'hydrogène "vert".
En 2012, la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé un appel à manifestation d’intérêt intitulé "territoires à énergie positive", afin de financer des projets engagés dans une démarche de transition énergétique sur le territoire rhônalpin. La région se fixe comme objectif, à 2050, de parvenir à un équilibre entre la production et la consommation d’énergies renouvelables.
Voilà qui pourrait remplacer l'A45 avec des navettes...
dans l'article, une bêtise à la fois SVP, d'abord on sait depuis fort longtemps produire de l'Hydrogène par électrolyse, c'est le procédé usité dans nos soumarins , où l’électrolyse de l'au de mer produit hydrogène & oxygène , l’oxygène pour la respiration de l'équipage l'hydrogène rejeté. Quel intérêt de produire de l'hydrogène pour les véhicules électriques qui fonctionnent aussi bien sur batteries. enfin utiliser l'Hydrogène comme accumulateur , , le rendement en bout , électrolyse, compression , stockage, ne doit pas être fameux surtout issu des moulins à vents.les risques importants Encore une innovation financée par notre facture EDF , taxe CSPE qui représente déjà 20% de celle ci 5 milliards en 2014 va passer à 30% d'ici 2020
Fefi ::les navettes les plus efficaces se trouvent dans les métiers à tisser et les machines à coudre , pour l'A45 je préfère mon japonais 3.6l 6 cylindres.