Dans ce style de démiurge inspiré qu’elle est l’une des dernières à adopter, Madame Taubira garde des sceaux proclame : "Nous créons une peine de probation qui est une peine en milieu ouvert restrictive de liberté que nous appelons la contrainte pénale", au-delà de l’oxymore flamboyant d’anthologie de la prison ouverte ou de la liberté carcérale , quelqu’un - un conseiller, un magistrat, un étudiant en droit – osera-t-il lui dire que la "probation" cela existe depuis longtemps sous l’appellation de sursis avec ou sans mise à l’épreuve et de libération conditionnelle. Dans ces trois cas le délinquant est libre, il est soumis à diverses mesures d’assistance, de contrôle et de suivi ; il est aussi susceptible d’être incarcéré ou réincarcéré s’il n’observe pas sa ‘’contrainte pénale".
Nous demeurons les champions du monde des textes redondants, inutiles, ne parlons pas de leur efficacité.