Depuis plusieurs jours, les cas de fièvre catarrhale se multiplient dans les élevages de vaches et moutons isérois.
L'Isère fait face à une recrudescence des cas de fièvre catarrhale ces derniers jours. Aussi appelée maladie de la langue bleue, celle-ci touche les animaux ruminants, en particulier les ovins et bovins. Si elle n'a aucune incidence sur la qualité sanitaire de la viande ou du lait, la fièvre catarrhale peut faire d'importants dégâts dans les élevages.
En effet, les animaux infectés peuvent présenter de nombreux symptômes parfois douloureux. Comme de la fièvre, des troubles respiratoires, des boiteries, salivations, œdèmes de la face ou une cyanose de la langue. La maladie se transmet par les insectes piqueurs mais reste toutefois non-transmissible à l'Homme.
La préfecture préconise la vaccination des animaux
Après s'être rendue dans certaines exploitations du département, le préfet de l'Isère a pris plusieurs mesures. Un comité de suivi hebdomadaire a été mis en place, réunissant tous les acteurs. La mise en contact des éleveurs avec les services vétérinaires a été simplifié et les frais de diagnostic seront pris en charge par l'Etat.
La Préfecture recommande ainsi de surveiller et signaler rapidement toute suspicion. Il est également demandé aux éleveurs de désinsectiser leurs cheptels et de vacciner les animaux sains.
Lire aussi : Élevages : la Région Auvergne-Rhône-Alpes réitère son engagement en faveur du pastoralisme