A l'approche de l'élection des représentants étudiants dans les Crous, l'UNEF Lyon s'inquiète de la montée de l'extrême-droite.
L'Union nationale des étudiants de France (UNEF) tire la sonnette d'alarme quant à la montée de l'extrême-droite sur les campus. Selon le syndicat, la Cocarde et l'UNI feraient des scores de plus en plus élevés au sein des conseils universitaires. Ainsi, la Cocarde a déposé une liste dans de nombreux Crous, dont celui de Lyon, en vue des élections qui auront lieu du 6 au 8 février. Il s'agit d'élire les sept représentants étudiants qui siègeront en conseil d'administration les deux années à venir.
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Un danger pour l'intégration des étudiants étrangers
Selon l'UNEF, le dépôt d'une liste par la Cocarde présente un véritable risque de voir s'implanter des groupuscules identitaires violents à l'université. Les idées du syndicat seraient "fascistes, racistes, sexites, lgbt+phobes" et remettraient en question "l'intégration des étudiants étrangers". Par ailleurs, cette liste comporte les noms des membres de plusieurs organisations d'extrême-droite comme les Remparts, la Concorde et le Rassemblement national.
Les représentants de l'UNEF se disent prêts à "lutter contre ces organisations" et leurs idées "par tous les moyens". Pour rappel, le 11 novembre dernier, quatre étudiants sortant d'une conférence sur la Palestine avaient été agressés en passant à proximité de la Traboule. Ce bar, situé dans le vieux-Lyon, est le lieu de réunion de plusieurs groupuscules dits d'extrême-droite, dont les Remparts. De plus, le groupe identitaire est menacé de dissolution depuis plusieurs mois, sur demande de plusieurs élus dont le maire de Lyon Grégory Doucet.
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***L’Union nationale est, aujourd’hui, la caisse de résonance des divisions de la gauche, de ses luttes intestines et de ses débats sur des sujets aussi brûlants que le racisme et la laïcité ou encore l’ouverture d’une salle de prière lors d’un Collectif national (le « parlement » du syndicat) et la tenue de réunions « non mixtes racisées » au sein de sa direction. Et si, sur le terrain, les militants de l’UNEF continuent leur « travail de défense des intérêts des étudiants », se battent « pour conquérir de nouveaux droits » ou contre le système Admission post-bac (APB), ce qu’il se passe à l’intérieur du syndicat montre un malaise généralisé. Qui le paralyse. ( Le Monde)
En revanche l'UNEF ne trouve rien à redire sur ce professeur qui donne des sujets d'examen dans une langue au delà de "l'inclusif". Entre wokes on se tient les coudes.
Ceux qui seront élus sont en droit de siéger.
Question violence: n'est-pas l'UNEF qui bloque nombre de facultés, incendie les poubelles, appelle à la grève ?