L'Université de Lyon a présenté lundi son projet pour sa candidature à l'IDEX 2016. Ce label est décerné aux universités scientifiques françaises les plus innovantes en terme de recherche et de formation, un enjeu "fondamental pour l'avenir de l'agglomération", selon Gérard Collomb.
Lancé en 2014, l'Initiative d'Excellence (IDEX) sélectionne des universités de recherches scientifiques, "pôles d’excellence en terme de recherche et formation" au service du soft power - image et attractivité - de la France. Ce label discerne alors 25 à 30 millions d'euros annuels au centre universitaire le plus rayonnant sur le territoire.
"Un atout majeur pour le développement de la métropole"
L'Université de Lyon-Saint-Etienne a présenté son projet hier, en présence de Gérard Collomb, le préfet de Rhône-Alpes Michel Delpuech, Khaled Bouabdallah, président de l'Université de Lyon et le président de l'ENS Lyon Jean-François Pinton. Ce dernier a défini les 3 axes sur lesquels l'Université de Lyon va appuyer sa candidature : "biosanté et société, sciences et ingénierie, humanités et urbanités." Ces "grands domaines d'excellence lyonnais" selon Gérard Collomb, doivent faire de Lyon "un atout majeur pour le développement et le rayonnement de notre métropole."
Plus de collaborations
Il était reproché en 2014 au pôle de recherche lyonnais de n'être pas assez "collaboratif" selon le jury, une "époque révolue" d'après Jean-François Pinton, puisque l'Université lyonnaise s'est depuis associée à celle de Saint-Etienne, dans le cadre du PALSE (Programme Avenir Lyon Saint-Etienne) en 2012 et de la COMUE (Communauté d'Universités et Etablissements) en 2014. Réunissant 130 000 étudiants et 12 500 chercheurs, "le second pôle scientifique de France" aurait toutes ses chances d'obtenir le label IDEX qui pourrait "faire de Lyon un pôle européen et mondial" selon Michel Delpuech.