Les cas de bronchiolite et de gastro-entérite sont plus nombreux en cette fin d’année, alors que la grippe reste à un seuil très faible.
Le climat plutôt doux a empêché le développement des maladies à un seuil épidémique, notamment la grippe, qui n'a toujours pas véritablement posé ses valises sur la France ni en Rhône-Alpes.
Sur les dernières semaines, les bronchiolites représentent un peu plus de 15 % de l'activité des associations SOS Médecins en Rhône-Alpes, un niveau plus important que les années précédentes. Une hausse qui s'observe aussi dans les services d'urgence des hôpitaux de la région. En forte augmentation ces dernières semaines, cette tendance s'est toutefois stabilisée.
La grippe reste à un niveau d'activité très faible. Même si on observe une très légère hausse parmi les consultations en médecine générale, on est encore très loin du seuil épidémique de 157 cas pour 100 000 habitants.
La varicelle est à un niveau d'activité modérée en Rhône-Alpes, marquant un net recul par rapport aux semaines précédentes.
Enfin, les symptômes de gastro-entérite aiguë sont eux en augmentation et traduisent une activité modérée de la maladie dans la région. Le taux d'incidence est en hausse, avec 188 cas pour 100 000 habitants, soit très légèrement au-dessus du seuil épidémique régional (179/100 000 habitants).
Cette augmentation se retrouve dans l'activité des associations SOS Médecins, dont les interventions pour des cas de gastro-entérite représentent 9,1 % de l'activité globale, et également dans les services d'urgence des hôpitaux de la région (1,6 % de l'activité globale).