Pas de répit pour les cheminots de Lyon qui, après avoir tenté d'envahir le comité d'entreprise de la région de Lyon, jeudi 18 décembre, envoient ce mercredi, un communiqué pour dénoncer l'action des forces de l'ordre qui les ont empêchés d'y entrer.
Une communication en forme de "joyeux Noël". Six jours après les faits, les cheminots CGT de la région de Lyon envoient, ce mercredi 24 décembre, un communiqué incendiaire concernant l'action du préfet et des forces de l'ordre aux rédactions lyonnaises.
Ils dénoncent "les insultes et les coups" subis par les cheminots, en marge du comité d'entreprise de la SNCF le 18 décembre à Lyon, au siège de la direction régionale. "Quand des propos tels « fainéant de syndicaliste, ferme ta gueu.. » ou encore « faites-nous pas chi.. » Sont tenus, cela montre une volonté de créer l’incident soit sur ordre de la hiérarchie et celle-ci devrait être sanctionnée, soit à l’initiative propre de ceux qui les tiennent et ce sont eux qui devraient être sanctionnés" affirme Pierre Coquan (photo), secrétaire départemental de l'UD CGT du Rhône.
"Mobiliser la BAC, les CRS, des vigiles... pour empêcher 150 cheminots de demander des explications à la direction régionale de la SNCF, voilà une mesure liberticide qui, après d’autres, fait basculer, petit à petit, la France, pays des droits de l’homme, dans un régime totalitaire", estime le syndicat.
Contactée sur les faits qui se sont produits le 18 décembre à la direction régionale de la SNCF, la préfecture, pour l'instant, n'a pas réagi.
On peut les croire, ils sont experts en 'régime totalitaire '