Le département ne compte actuellement aucun parc éolien sur son territoire. Une situation qui pourrait être amenée à évoluer dans un futur proche.
Zéro parc éolien dans le Rhône, seulement 10 en Rhône-Alpes (répartis sur les seuls départements de l'Ardèche et de la Drôme)... Une chose est sûre, le territoire rhodanien fait figure de mauvais élève à l'échelle française, comme le rappelle Le Progrès. On compte en effet près d'une cinquantaine de parc éolien en Bretagne, une quarantaine en Picardie.
Dans le Rhône, deux projets sont actuellement étudiés au nord de Lyon: le Champ Bayon dans le Haut-Beaujolais, situé à quelques kilomètres de la frontière de la Saône-et-Loire, et Valsonne, dans le secteur de Tarare. Le premier a été déclaré recevable par la préfecture en octobre dernier, ce qui a donné lieu à une enquête publique qui s'est achevée en décembre. Le second, étudié depuis 2012, connaît quelques retardements.
Une vive opposition
Car, problème pour les collectivités, chaque projet connaît ses opposants. Alors que les maires de Saint-Bonnet-des-Bruyères et de Saint-Igny-de-Vers, communes qui doivent accueillir les trois éoliennes du Champ Bayon, ont donné leur accord pour la faisabilité du projet, une association s'est créée pour contrer le projet piloté par la compagnie nationale du Rhône (CNR). "Non à l'éolien industriel sur le Beaujolais vert" dénonce "un projet aberrant" et a pour cela lancé une pétition contre des "installations qui transformeront tout un patrimoine paysager et environnemental en une vaste zone industrielle et qui nuiront à la qualité de vie et à la santé des habitants". Quelques groupes Facebook ont également été constitués contre l'implantation de ces parcs, pointant notamment du doigt les conséquences esthétiques et sonores de l'éolien.
Des projets qui vont encore mettre du temps à voir le jour. Le délai de création d'un parc éolien est en effet évalué à 5 à 6 ans. Un processus où la préfecture joue un rôle décisionnaire et prédominant. À la suite de la nomination d'Henri-Michel Comet, l'éolien rhodanien peut donc avoir le vent en poupe. Le nouveau préfet du Rhône et de la région a en effet donné son accord pour 22 créations de parc éoliens durant son mandat de préfet de Picardie, entre 2007 et 2009.
Ne pas mélanger Picardie et Rhône, le relief,le vent étant totalement différent.La région vient de mettre en service des hydroliennes dans l'Ain , c'est ce vers quoi il faut tendre, plus d'impact au sol ,l'éolienne c'est 500m3 de béton l'emprise de routes d'accès 8 m de large permettant aux convois exceptionnels d'amener mat , pales sur le site, plus d'impact aérien sur nos rapaces nocturnes tués la nuit, plus de bruit ,de sites dégradés visuellement , l'hydrolien une technologie française facteur de création d'emplois contrairement à l'éolien produit en Chine, exploité entretenu par des firmes hollandaise. La Californie possède un parc de 45.000 éoliennes à l'abandon faute de rentabilité, on devrait se renseigner avant de continuer à en installer
Faut-il vraiment les faire si grandes? Problème de roulements...C'est comme les turbines hydrauliques: petit c'est bien aussi.
c'est avec pareil raisonnement que l'on se rend compte de la méconnaissance de la mécaniques des fluides, plus petit aussi bien , original.
Il est territorialement impossible de développer l' éolien dans le Rhône : - La plupart des espaces sont denses en peuplement, et il n' y a pas d' emplacements à moins de 500 mètres de toute habitation, ce qui est déjà un minimum discutable : distance de 10 fois la hauteur de l' éolienne souhaitable, comme en Allemagne ou Pologne... - De nombreux emplacements sont grevés de servitudes incompatibles avec l' éolien, comme les abords des aéroports et aérodromes, les radars, civils ou militaires, météorologiques, et j' en passe. Le nouveau Préfet prendra en compte toutes ces contraintes, et il n' y aura pas plus d' éolien qu' avec son prédécesseur. Posons-nous plutôt la question, l' éolien est-il utile, puisqu' il délivre une production marginale, aléatoire comme le vent, et trop chère...
si vous désirez en acheter d'occasion la Californie possède un parc de 45.000 machines à l'abandon faute de rentabilité.