Annoncée hier par voie de presse, la démission de François Bordry, président de la Biennale de Lyon suscite la réaction de l'opposition métropolitaine.
Samedi 18 décembre, les groupes politiques "Droite, centre & indépendants" (Ville de Lyon) et "Rassemblement de la droite, du centre et de la société civile" (Métropole de Lyon) ont réagi dans un communiqué de presse à l'annonce de la démission de François Bordry, président de la Biennale de Lyon.
"Cette démission, tout comme le départ de Dominique Hervieu, traduit le malaise et l’inquiétude grandissante des acteurs culturels de Lyon et de la Métropole face aux exigences des élus écologistes qui, sous couvert de bilan carbone et de vérification de l’adéquation de leurs politiques culturelles, nous font craindre une volonté d’intervenir sur les choix artistiques puis de développer un modèle de culture loco-locale avec de moins en moins d’artistes étrangers et donc une perte de notre ouverture au monde", dénoncent-ils.
Selon eux, cette démission est aussi révélatrice "du peu de poids politique du vice-président de la Métropole (ndlr : Cédric Van Styvendael) et de l’adjointe au maire de Lyon en charge de la culture (ndlr : Nathalie Perrin-Gilbert)".
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Et elle fait quoi la droite pour promouvoir les artistes locaux ?
Les théâtres sont nombreux depuis des décennies, mais le public est où ? Devant la télé. Et les artistes lyonnais pour réussir, doivent aller sur Paris. C'est ça la culture de droite à la lyonnaise : "surtout pas de vague" & "si c'est lyonnais c'est moins bien que si ça vient d'ailleurs".
Même à Marseille ils font mieux.
Finalement, "l'abomination de la haine", elle est où ?
Chez ceux qui écrasent la créativité, non ?
Si ce n'était que "culture loco-locale", ce sera de plus en plus "culture intersectionnelle, décolonialiste, racisée...".
La décolonisation des imaginaires est capitale pour être apte à répondre aux problèmes nouveaux.
Cher Kamarad. Il faut ouvrir tes beaux yeux: le temps où les "intellectuels" de gauche terrorisaient le milieu de la culture est aboli. Les consignes de Moscou ne sont qu'un lointain souvenir. Il y a trente ans exactement, Gorbatchev annonçait la fin du régime soviétique monstrueux. Petit à petit, les Français ont appris à penser librement, créateurs, artistes comme spectateurs; ils n'en sont plus à se dire "que va penser la gauche sur ce sujet"? Les pièces de théâtre sont bonnes ou ne le sont pas; leurs créateurs sont sensibles au goût du public ou des publics. Nous sommes en 2022 bientôt, il faut penser "maintenant" et non "comme avant". Courage; tu vas pouvoir virer ta cuti; c'est un peu douloureux sur le moment, mais après, quel bonheur.
Enfin, un qui a compris l'absurdité de ce genre, la démission de François Bordry, président de la Biennale de Lyon .