La société Rhône-Alpes distribution expérimente la livraison de marchandises par navette fluviale électrique dans le centre-ville de Lyon, depuis le port Edouard Herriot. Immersion à bord de la barge.
À l’heure où les métropoles françaises mettent en place des zones à faibles émissions (ZFE) pour interdire l'accès des véhicules jugés trop polluants, l'idée du transport de marchandise par voie fluviale émerge. À Lyon, la navette Zulu 5 autopropulsée hybride achemine la marchandise jusqu'aux péniches Volle Pétrol et Starferry, depuis le port Édouard Herriot, situées le long des quais du Rhône.
"Le bateau consomme à peu près 2,5 fois plus de carburant au kilomètre parcouru par rapport à un poids lourd. Par contre, on emporte jusqu'à 10 fois plus de marchandises, en plus de n'émettre aucune particule fine."
Alexis Chapolard, directeur France de Sogestran logistics.
L'expérimentation, mise en service depuis juillet, est d'ailleurs le fruit d'une collaboration entre Rhône-Alpes Distribution, fournisseur de boissons basé sur la région et de Sogestran Logistics, spécialiste du transport multimodal. "La barge est équipée de sa propre grue, c'est-à-dire qu'elle est auto-déchargeante ce qui permet au bateau de déposer de la marchandise sur des quais en centre-ville sans aucun autre engin à quais. Une fois qu'on est parti, il n'y a plus aucune trace de notre activité sur le quai", précise Alexis Chapolard, directeur France de Sogestran Logistics.
Jusqu'à 15 tonnes de marchandises livrées par semaine
Aux aurores ce vendredi 15 septembre, la navette fluviale Zulu 5 a quitté le port Edouard Herriot de Lyon. La barge autopropulsée achemine la marchandise jusqu'aux deux péniches-bar situées quai Augagneur. Une expérimentation éco-responsable puisque le bateau navigue avec un moteur hybride électrique et diesel. "Chaque mardi et vendredi, la barge transporte entre 8 et 15 tonnes de marchandises. On transporte l'équivalent d'un poids lourd", explique Sébastien Brenner, directeur de Rhône-Alpes Distribution. À noter que le bateau peut transporter jusqu'à 400 tonnes de marchandises.
Les huit palettes d'environ 400 kilos chacune sont déposées sur le bateau avant de faire le cap sur le centre-ville de Lyon. Sans un bruit, en 30 minutes le bateau livre la marchandise jusqu'au quai Augagneur. Les palettes de boissons sont déchargées à l'aide de la grue électrique puis sont transportées sur un diable jusqu'aux caves des péniches-bar, le tout, avec la moindre emprunte carbone.
La logistique du dernier kilomètre
Dans un souci d'éco-responsabilité, Rhône-Alpes Distribution fait de la logistique du dernier kilomètre une priorité. La marchandise est dans un premier temps véhiculée depuis le dépôt de Saint-Priest avec un poids-lourd électrique. "L'idée c'est que ce soit électrique jusqu'au bout, du début de la chaîne à la fin et que ce soit éco-responsable pour tous", appuie Sébastien Brenner, directeur de Rhône-Alpes Distribution.
En plus de privilégier la logistique du dernier kilomètre, Sogestran Logistics ne s'arrête pas là et profite de ramasser les déchets des bateaux touristiques sur le retour. En partenariat avec Suez, l'entreprise de logistique récupère les déchets des bateaux stationnant le long des quais du Rhône, ainsi qu'à quai Rambaud, côté Confluence. "D'habitude les ordures ménagères étaient traitées par un camion traditionnel et donc là il n'y a plus de camion sur les Berges du Rhône, puisque c'est remplacé par le Zulu 5", ajoute Frédéric Vial, chef de projet chez Sogestran Logistics.
Après l'automne et donc à la fermeture des péniches-bar, le Zulu devrait naviguer du côté de la Saône pour transporter de la marchandise.
Comment fait leur diesel (celui de la propulsion) pour n'émettre aucune particule ?
😀
Et dire que ce diesel est probablement détaxé, comme la majorité de celui employé par les transporteurs routiers...
Échappement dans l'eau , les poissons ne disent rien , déjà pollués par le pyralène de TREDI.
Si c'est du même genre que pour la navette qui va au centre commercial "Confluence" et où c'est marqué "propulsion électrique" mais qui fonctionne souvent avec son diesel puant,
alors sachez que les poissons ne sont pas les seuls empoisonnés... les passagers aussi "respire bon".
les batteries couteuses n'ont pas la capacités '(Ah) pour effectuer la totalité des aller- retour, pour palier panneaux solaires sur le toit , mais là aussi fort couteux
Quand l'enfumage n'est pas avec le diesel,
il l'est avec le "tout électrique".
On attend!! de tes immenses connaissances LA solution!!! On va attendre!
Petite question , rameurs ? combien? sinon c'est Diesel !! Alors
**à l'aide de la grue électrique ?? hydraulique on perçoit les verins!
mais ç gauche , cliché étape 1 un groupe électrogène Yanmar ??