La manifestation officielle contre la gestation pour autrui s’est prolongée à des heures tardives dans les rues de Lyon, au détriment des voisins.
Le lundi 8 juin au soir devant le Palais de Justice à Vieux-Lyon, 400 manifestants contre la GPA ont été décomptés par les forces de l'ordre, qui sont restées plusieurs heures sur place. A 20 heures, les organisateurs ont lancé un premier appel de dispersion, réitéré par la police à 20h45. Tout le monde était parti pour 21 heures.
Mais les habitants du 2ème et du 5ème arrondissement de Lyon ont eu une petite surprise en fin de soirée : un cortège à pied avec banderoles et mégaphones, suivi de manifestants en voiture, ont repris la manifestation entre 22h et 23h hier soir.
Plusieurs témoins racontent avoir vu défiler hier soir des manifestants devant la fac Lyon 2, avant de passer par la rue Victor Hugo direction Bellecour pour revenir au point de départ, le Palais de Justice. La seconde vague de protestataires, identifiée par leurs drapeaux, est constituée par un groupuscule lyonnais nommé Les Enfants des Terreaux, déjà présents pour la première manifestation officielle. L’heure tardive et le voisinage aux alentours ne les ont pas empêchés de continuer leur protestation contre la GPA.
La loi c'est pas pour eux, c'est pour les autres ! On imagine le 'scandale' si des manifestants venus des banlieues avaient ainsi continuer à défiler sans autorisation jusqu'à 23h ! ou était la police ? ah oui ! eux c'est les fils/filles des 'bonnes familles' lyonnaises.
C'est certain que ces cretins ont bénéficié du laxisme de la police ! Domicile vers la place Bellecour leurs vociférations ont conduit les habitants à se porter à leurs fenêtres et regarder avec étonnement cette jeunesse si peu respectueuse du repos des autres
Merci à ceux qui ont 'prolongés' la Manif contre l'esclavage des mères porteuses... ainsi Mme Havard et Lyon-Capitale ont pu donné un écho de cette manifestation... même si la seule chose qui les a intérréssé fut 'l'after'... Pour ceux que la Manif Anti-GPA intéresse 'La réalité en face' en a fait un compte-rendu exhaustif...comme Metronews d'ailleurs!
Amusants les commentaires des 'abonnés' si soucieux du 'repos' des lyonnais, toujours hargneux contre 'les fils de famille', mais qui se fichent de l'exploitation des femmes 'pondeuses' d'ovocytes et des femmes 'porteuses des enfants des autres', exploitées et louées pour satisfaire les désirs des nouveaux esclavagistes! Pas plus que du commerce des enfants! Devrons nous leur rappeler qu'enfant, ne se vend pas, ne s'achète pas, ne se donne pas? Il y avait des gens de gauche présents à cette Manif, l'une d'elle m'a dit 'à un certain point il ne faut plus argumenter, il faut juste être là en chair et en os, pour dire 'NON'...tout simplement parce que je suis vivante, et que les vivants ne sont pas des objets de commerce ou de trafic'...
Lorsqu'on met en avant le respect des autres, le respect des corps et le respect de la personne, il est pour le moins paradoxal d'insulter un ministre de la République de façon aussi violente, de compter autant de racistes et d'homophobes dans ses rangs; il est tout aussi paradoxal de ne pas respecter ses concitoyens et les lois. ce qui est valable pour les autres ne l'est pas pour ceux de la manif pour tous ! mais ça, nous le savions depuis la création de ce mouvement que nous avons vu agir dans les rues de Lyon et Paris, personnellement je n'ai pas oublié. La GPA est un sujet trop sérieux pour le laisser aux mains des idéologues et des intégristes.
Pourquoi ces fi-fils et fi-filles de bonne famille devraient-ils se soucier du repos des travailleurs, dans la mesure où ce sont Maman et Papa qui raquent pour financer leur scolarité en école de commerce ou, dans le pire des cas, à la Catho ?J'ai connu beaucoup de ces 'specimen' lors de mes études : ça ne br**** pas grand chose, ça décroche généralement ses diplômes de justesse, et Papa-Maman assurent le service après-vente grâce à leurs carnet d'adresses.Démonstration éclatante du 'deux poids, deux mesures' : s'il s'était agi de jeunes banlieusards, la police n'aurait pas hésité à agir.