Ce mercredi, la Métropole de Lyon organisait la deuxième édition des "Rencontres des entreprises qui se transforment", un évènement d'échange pour accompagner les entreprises dans le développement de modèles productifs circulaires.
"L'industrie circulaire reste encore marginale et la Métropole de Lyon se doit de changer la donne." Emeline Beaume, vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge notamment de l'économie a accueilli ce mercredi environ 200 acteurs économiques du territoire au théâtre l'Ile d'Ô pour échanger sur la transformation des modèles de production.
"Nous accompagnons aussi dans la croissance"
"Nous avons une certaine maturité sur ce territoire, avec un certain nombre d'acteurs qui intègrent la circularité dans leur process", se félicite encore Emeline Beaume. Parmi ces structures, l'entreprise Opopop, qui propose des colis réutilisables consignés pour le e-commerce. "Nous étions à Paris, puis on en voulu déménager à Lyon, en sachant notamment qu'il y avait un écosystème dynamique", décrit le co-fondateur Antonin Grêlé-Rouveyre.
Depuis 2017, la Métropole de Lyon accompagne ainsi ces entreprises au modèle innovant notamment par la mise en place d'un appel à projet baptisé "Economie circulaire et réduction de déchets", dont les deux premières éditions ont permis de soutenir 18 entreprises créant 70 emplois locaux. "Nous avons créé tout un parcours dédié au lancement mais nous accompagnons aussi dans la croissance de l'entreprise, notamment en mettant à disposition des sites productifs à loyer abordable", détaille Emeline Beaume.
Des sites productifs à disposition des entreprises
Les trois pôles entrepreneuriaux Lyve de l'agglomération lyonnaise accueillent ainsi des entreprises comme Fit Marguerite, qui propose des vêtements de sport à partir de matières recyclées ou Fricots, une offre de repas dans des bocaux réutilisés. Deux nouveaux pôles sont par ailleurs en construction à Vénissieux et Vaulx-en-Velin. La Métropole de Lyon met également à disposition des entreprises deux bâtiments dans le cadre d'occupation temporaires, à Villeurbanne et Saint-Priest.
Enfin, accompagnée de l'incubateur Ronalpia et de Suez, la collectivité a dévoilé les lauréats de la deuxième édition du programme "Les Boucles", qui accompagne des initiatives de l'économie circulaire et solidaire. Parmi eux, l'entreprise Enjoué qui développe des activités sociales et éducatives à travers le réemploi de jeux et de jouets, ou encore Feat.Coop qui se donne pour mission de revaloriser les stocks dormants d'industriels textiles du territoire.
L'économie circulaire n'est qu'un "coinwashing", un moyen de faire croire que l'usage de monnaie peut être "éthique et social",
mais la guerre pour le fric est toujours là, et surtout, sans croissance (donc destructions supplémentaires) ça ne peut pas tenir dans le temps, car l'usage de monnaie oblige à la croissance du PIB (pour rembourser les intérêts bancaires, ou pour financer les marges commerciales). Seulement voilà, pour le comprendre il faut avoir pris le temps de voir autre chose que la propagande habituelle, il faut débattre, argumenter.
Le commerce a horreur de l'hésitation et du débat. ça ne rapporte pas assez ! 😀