Ce lundi matin, la Métropole de Lyon a voté une revalorisation de la prime air-bois, qui permet aux ménages de passer d’un chauffage au bois polluant vers des modèles plus récents et moins énergétiques. L’aide de la collectivité sera désormais de 3000 euros pour les ménages les plus modestes.
L’hiver arrivant et le froid s’immiscent dans les logements, petits à petits les systèmes de chauffage sont mis en route dans la Métropole de Lyon. Parmi eux, 20 000 seraient des "appareils de chauffage au bois non performants", selon la Métropole de Lyon, qui précise qu’ils seraient "responsable(s) de la moitié du total des émissions de particules fines du territoire". Un pourcentage qui serait même "supérieur en période hivernale", explique la collectivité dans un communiqué.
La transition vers des appareils plus modernes et donc moins énergétiques, à l’instar des poêles à granules ou à pellets, est généralement très onéreuse et présente donc un frein pour les ménages les plus modestes. À cet égard, la Métropole de Lyon a donc voté ce lundi matin, lors d’une séance de sa commission permanente, une revalorisation de sa prime air-bois pour les personnes à revenus modestes.
Le dispositif prolongé jusqu'en 2023
Créé en 2017, le dispositif d’aide au remplacement des appareils de chauffage polluants a aujourd’hui permis le renouvellement de 1 300 appareils, un chiffre encore bien loin de l’objectif de 3 200 alors affiché par le Grand Lyon. En votant une "aide financière d’un montant inégalé en France", de l’ordre de 3000 euros, contre 2 000 auparavant, pour les ménages les plus modestes, la Métropole de Lyon veut leur permettre de "n’avoir quasiment aucun reste à charge – en cumulant cette aide avec celle de l’État".
Par ailleurs, le dispositif sera prolongé d’un an, jusqu’en 2023. Les différents critères d’éligibilités sont détaillés ici, sur le site de la Métropole de Lyon. Autre nouveauté, la Métropole aura désormais la possibilité de régler directement la facture auprès du professionnel, "évitant ainsi aux habitants d’avancer les frais d’achat".
Lors des pics de pollution aux particules fines, j'espère que la métropole se rappellera ce qu'elle affirme ici à savoir qu'en période hivernale les appareils de chauffage au bois peu performants sont responsable de plus de 50% des émissions en particules fines.
Mais je suis certain qu'à ce moment là le responsable sera la voiture à moteur thermique.
La pollution par le chauffage au bois concerne principalement les vallées alpines, l'isère, etc.
Ce qui n'empêche pas la métropole de devoir faire son travail pour aider à avoir des appareils "flemme verte".
Mais c'est bien l'automobile, le périph, les autoroutes, etc qui pose problème dans la ville de Lyon.
Dans ce qui est écrit on ne parle pas des vallées alpines ni de la ville de Lyon .. mais bien de la métropole de Lyon :
"L’hiver arrivant et le froid s’immiscent dans les logements, petits à petits les systèmes de chauffage sont mis en route dans la Métropole de Lyon. Parmi eux, 20 000 seraient des "appareils de chauffage au bois non performants", selon la Métropole de Lyon, qui précise qu’ils seraient "responsable(s) de la moitié du total des émissions de particules fines du territoire". Un pourcentage qui serait même "supérieur en période hivernale", explique la collectivité dans un communiqué. "
Comme précisé par l'article et moi même il ne s'agit que de la pollution aux particules fines et de la pollution au sens large.