La préfecture du Rhône annonce mettre en place une expérimentation pour "fluidifier" son dispositif d'hébergement d'urgence.
Le dispositif d'hébergement d'urgence de la préfecture du Rhône est "soumis à une forte pression en raison d'une fluidité insuffisante des parcours vers le logement", déplore-t-elle dans un communiqué de presse. Et d'ajouter que la durée moyenne de séjour dans un hébergement d'urgence dans le département est actuellement estimée à 44 mois et que 29 % des bénéficiaires sont hébergés depuis plus de 5 ans.
Face à ce constat, la préfecture estime que le dispositif d'hébergement est "congestionné" et "doit retrouver sa vocation première d’accueil en urgence des situations les plus vulnérables". Une expérimentation a donc été lancée pour mettre en oeuvre des fins de prises en charge des ménages "toujours hébergés dans le dispositif d’hébergement d’urgence alors que les vulnérabilités qui avaient motivé initialement leur admission n’existent plus ou que d’autres solutions sont possibles".
Cette expérimentation doit débuter sur les sites d'Oullins-Pierre-Bénite (112 places, 27 personnes concernées) et de Vaulx-en-Velin (107 places, 45 personnes concernées) gérés par l'opérateur Adoma. "À l’issue de ce processus d’analyse, des décisions de fin prises en charge des services de l’État
pourront être notifiées aux ménages concernés", concluent les services de l'État.
Pour rappel, chaque année, 27 000 places d'hébergement et de logement de transition sont financés par l'État dans le département.
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