Une étude publiée ce samedi en Angleterre affirme que la prise d’anti-inflammatoires de type ibuprofène n’augmenterait finalement pas le risque de développer une forme grave du Covid-19.
Contrairement à ce qui était annoncé depuis le début de la pandémie de Covid-19, la prisé de médicaments anti-inflammatoires de la famille de l’ibuprofène n’augmenterait pas le risque de développer une forme grave, voire mortelle, de la maladie. C’est en tout cas ce que rapporte une étude publiée ce samedi 8 mai dans la revue médicale britannique The Lancet Rheumatology, selon l’AFP.
Une étude portant sur 72 000 patients
Cette vaste étude commandée par les autorités de santé britanniques a examiné les données de 72 000 malades du Covid-19, répartis dans 255 centres médicaux de Grande-Bretagne. Parmi eux, 4211 avaient pris des AINS (une famille de médicaments anti-inflammatoires dont fait partie l’ibuprofène) avant d’être hospitalisés. Les chercheurs rapportent que la proportion de décès chez les patients ayant pris des AINS s’est révélée similaire à celle de ceux qui n’en avaient pas pris (30,4% et 31,3%).
NEW Research—Non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) do not increase the mortality or severity of #COVID19: findings from more than 72,000 people in the ISARIC @CCPUKstudy https://t.co/NPJzuS1wAx #LancetRheumatology #OpenAccess pic.twitter.com/LjG6O7e3F8
— The Lancet Rheumatology (@TheLancetRheum) May 7, 2021