La qualité de l'air continue de s'améliorer dans l'agglomération lyonnaise, malgré les bouchons, et contrairement aux idées reçues.
Selon l'observatoire Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, Lyon est en tête des grandes agglomération de la région où la qualité de l'air s'est le plus améliorée en 2024, surpassant Grenoble et Annemasse.
Si à l'échelle nationale, la tendance ces 15 dernières années est à l'amélioration globale de la qualité de l'air, la Métropole de Lyon se distingue par l'importante baisse des émissions d'ozone (-39 %), alors que ces dernières ont tendance a augmenter en France.
Les émissions d'oxyde d'azote sont par ailleurs en baisse de 27 %, elles qui sont liées à 52 % au transports routier, et à 26 % aux activités industrielles précise Atmo. En revanche, les émissions de PM2.5 augmentent de 6 %. Ces dernière sont liées à 72 % au chauffage résidentiel au bois.
Atmo relève des actions emblématiques de la lutte contre la pollution de l'air et cite ainsi l'aide au remplacement des appareils de chauffage au bois non performants, la Zone à faible émissions (ZFE) ainsi que les chantiers air climat.
Si seulement les journalistes de 2024 faisaient 20 min de travail avant de copier coller un communiqué de presse....
ils apprendraient à ne pas mentir par erreur , et par ignorance.
l'ozone, par exemple
l'ozone est en hausse en dehors des villes, dans les forets les campagnes. dingue non ? et donc, l'ozone n'est pas un polluant primaire. Ce n'est pas émis par les transports ou le chauffage directement.
Non,l'ozone est le resultat d'une réaction chimique en altitude entre les oxydes d'azote (émis par les gazoles diesels pas par les essence super sans plomb) et les COV. Si on a moins de COV, on a moins d'ozone.
Surtout l'ozone produit en altitude retombe au sol et réagit de nouveau avec les oxydes d'azote.
Donc plus on a de pollution aux oxydes d'azote (les gazole diesel) plus on a de quoi faire réagir l'ozone pour le transformer. Mais là ou il n'y a a pas de NOx , l'ozone reste. C'est pour cela que la pollution à l'ozone est supérieures à la campagne qu'en ville.
Pas de quoi se réjouir cela dit, parce qu'entre la pollution à l'ozone, celle des NOx et les particules, le pire ce sont les particules.
Le circ centre international de recherche contre le cancer, classe les particules émises par la combustion du bois (cheminée, granules, et toutes les formes) ainsi que les gaz d'echappement diesel comme cancérigene , à cause de ces particules.
Pire ATMO est incapable de mesurer correctement les PM1, donc les particules plus petites que les PM2.5.
Or ces particules sont massivement émises par les diesels les plus recents (plus le diesel est recent plus il emet des particules de petite taille) et evidemment plus les particules sont petites plus elles penetrent dans le corps et sont cancérigenes.
Donc en réalité, les indicateurs de la nocivité de l'air en ville que sont les PM1 et les NOx empirent.
Sauf que l'ozone compense (pour les NOx et uniquement là ou il y a de la pollution )
Apres je me doute que peu de personnes comprennent cela...
voila des détails sur l'ozone:
La pollution à l'ozone dans les basses couches de l'atmosphère résulte de réactions chimiques entre des polluants précurseurs, principalement les oxydes d'azote (NOₓ) et les composés organiques volatils (COV), sous l'effet du rayonnement solaire.
INERIS
Origine des précurseurs :
Oxydes d'azote (NOₓ) : Principalement émis par le trafic routier (véhicules diesel pour la grande majorité), les activités industrielles et le chauffage résidentiel.
AIRPARIF
Composés organiques volatils (COV) : Provenant de sources variées, notamment les solvants et peintures, certaines industries, le trafic routier (notamment les deux-roues) et la végétation.
AIRPARIF
Conditions favorisant la formation d'ozone :
La formation d'ozone est particulièrement favorisée par des conditions météorologiques spécifiques :
Ensoleillement intense et températures élevées : Les épisodes de pollution à l'ozone surviennent principalement durant l'été, lors de situations anticycloniques calmes, ensoleillées et chaudes, avec peu ou pas de vent.
MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
Faible dispersion des polluants : Des conditions météorologiques stables avec peu de vent limitent la dispersion des polluants, augmentant ainsi les concentrations locales d'ozone.
Impact du changement climatique :
Le réchauffement climatique, en augmentant la fréquence des vagues de chaleur, peut exacerber la formation d'ozone troposphérique, rendant sa gestion encore plus complexe.
INERIS
Il est important de noter que l'ozone troposphérique est un polluant à longue durée de vie, capable de se déplacer sur de grandes distances. Ainsi, la pollution à l'ozone peut affecter des zones éloignées des sources initiales de ses précurseurs, nécessitant une coordination internationale pour une gestion efficace de sa concentration dans l'atmosphère.
INERIS
et sur la dangerosité des particules VS ozone :
Comparaison de la dangerosité :
Les deux polluants présentent des risques significatifs pour la santé, mais les particules fines, en particulier les PM2.5 et PM1, sont souvent considérées comme plus dangereuses en raison de leur capacité à pénétrer profondément dans l'organisme et à affecter plusieurs systèmes, notamment cardiovasculaire et respiratoire.
donc non , l'air ne s'améliore pas à Lyon.