Sous l’effet de la canicule, la qualité de l’air s’est sensiblement dégradée dans le Rhône et la Métropole de Lyon au cours des dernières heures. Le premier niveau d’alerte a été activé par la préfecture en raison d’un épisode de pollution à l’ozone.
Un épisode de pollution à l'ozone est en cours depuis ce mardi 2 août dans le bassin lyonnais. Le préfet du Rhône a activé le niveau information-recommandation pour l’ensemble du département du Rhône et de la Métropole de Lyon. "Aucune mesure n’est contraignante à ce stade", précisent les autorités.
Des conditions favorables à la création d'ozone
Les fortes chaleurs qui touchent le département, alors que 34°c sont attendus à Lyon ce mardi, 36°c mercredi et 39°c jeudi, sont loin d’être étrangères à cet épisode de pollution la chaleur favorisant en effet la création d’ozone, un polluant secondaire formé par la réaction au soleil d’autres polluants comme l’oxyde d’azote et les composés organiques volatils générés par les transports routiers, l’industrie ou encore l’agriculture.
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Nocif pour la santé, l’ozone "peut provoquer des toux, des altérations pulmonaires et des irritations oculaires", selon l'agence environnementale Atmo Auvergne-Rhône-Alpes qui scrute tous les jours la qualité de l'air dans la région.
Pour l’heure, il est recommandé aux particuliers d’utiliser les transports en commun au maximum, de lever le pied sur la route de 20 km/h sur les voies à 90 km/h et de 10 km/h sur les axes à 80. Les professionnels doivent également adapter leur activité. Aux agriculteurs il est notamment demandé de "suspendre les opérations de brûlage à l'air libre", aux entreprises de "réduire l'activité" ou encore de "reporter certaines opérations émettrices de particules et oxydes d'azote".
Compte tenu de la très faible densité de circulation en plein mois d'aout, diminuer la vitesse ne sert à strictement RIEN.
C'est absolument certain.
C'est une posture politique pour dire "le préfet fait quelque chose"
Mais cette action est totalement INUTILE pour diminuer la pollution à l'ozone
Pour s'en convaincre il suffit de regarder la carte de la région Auvergne Rhone alpes publiées par atmo-auvergnerhonealpes, l'association qui fournit les mesures de pollution à la prefecture :
https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/
Vous verrez dans la carte détaillée qu'en réalité , la pollution à l'ozone est moins forte à Lyon que dans la campagne de l'ain , les forets de loire et haute loire ou les monts du lyonnais.
Véridique.
Et le journaliste qui a commencé à expliquer l'origine de l'ozone, aurait pu pousser l'information un peu plus loin , en expliquant simplement que cet ozone, en retombant au sol , sous l'effet des NOx existants, disparait par réaction chimique avec ces NOx. Lesquels ne sont pas présents dans les forets et campagnes , d'où la plus forte pollution qu'à Lyon.
Aussi contre intuitif que cela puisse paraitre, c'est pourtant bien la réalité.
Ce qui fait que concernant les arrêtés préfectoraux de limiter la vitesse, ca pourrait en réalité avoir l'effet inverse, c'est à dire favoriser la pollution à l'ozone ... !
Ce serait bien que le journaliste aille un peu plus loin dans sa réflexion avec l'aide d'ARHA.
et que atmo ARHA ne fasse pas trop de simplification dans ses explications aux journalistes, sous prétexte de vulgarisation.
Parce que la réalité de la pollution est franchement complexe. Et que les décisions prefecturales sont souvent des postures sans aucun effet concret. Et ca me gene parce que ça légitime un discours non scientifique, idéologique et faux des extrémistes écolos.
Le vent (du nord de preference) et la pluie sont largement plus efficaces pour effacer la pollution