6 minutes chrono, l'émission télé de Lyon Capitale

La Région Auvergne-Rhône-Alpes lance son "G6 de la relocalisation" pour "chasser en meute"

Stéphanie Pernod, première vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en charge de l'économie est l'invitée de 6 minutes chrono. Elle présente à Lyon Capitale le "G6 de la relocalisation" régionale.

Mardi 10 mai, la Région Auvergne-Rhône-Alpes présente son "G6 de la relocalisation", un sommet régional pour "créer les conditions de relocalisation ou de développement d'activités pour nos entreprises industrielles", explique Stéphanie Pernod, première vice-présidente déléguée à l'économie, à la relocalisation et à la préférence régionale.

Un  décembre dernier, la Région présentait son Plan de relocalisation stratégique : 1,2 milliard d'euros déployé sur les six ans à venir afin de rouvrir des usines et créer 30 000 emplois dans des secteurs affaiblis.

Trois objectifs ont été assignés : reconquérir la souveraineté industrielle, favoriser l'implantation, la relocalisation et maintenir le développement d'entreprises sur des produits et des secteurs stratégiques

Le "G6 de la relocalisation" est en définitive la mise en pratique du plan . "On a l'habitude de chasser en meute à la Région. Ce qu'on présente mardi 10 mai, avec ce G6, c'est le côté opérationnel du 'chasser en meute'" explique Stéphanie Pernod.

160 milliards d'euros importés chaque année en Auvergne-Rhône-Alpes

Et pour "chasser en meute", expression totem de la Région, le G6 de la relocalisation réunira six entités qui agiront ensemble pour les entreprises régionales : la CCI régionale, le Medef et la CPME de région, l'Agence Auvergne-Rhône-Alpes entreprises et la branche auralpine de la  BPI (banque publique d'investissement), sous la houlette de la Région.

Lyon avait accueilli le G7 en 1996. La Région Auvergne-Rhône-Alpes lance son G6 un quart de siècle plus tard.

Un chiffre a sans doute contribué à un prise de conscience. Selon le cabinet Utopies, 160 milliards d'euros de biens et marchandises sont importées chaque année en Auvergne-Rhône-Alpes, soit 39% de la demande locale.  "Ces 160 milliards d'euros importés chaque année en région, c'est gigantesque, parce qu'on a une activité industrielle importante, mais aussi  parce que depuis 30 ans, la France a abandonné des filières stratégiques et a renoncé à sa souveraineté. Nous voulons inverser la vapeur."

 

 

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