Saint-amour, juliénas, moulin-à-vent, fleurie, morgon, brouilly mais aussi beaujolais-villages et beaujolais tout court... Suivez le guide, Lyon Capitale vous emmène faire un tour au pays de l'ocre.
Ne dit-on pas de lui, à l’image de la La Revue du vin de France – la fameuse RVF pour les connaisseurs – qu’il est l’un des deux plus beaux vignobles de France ? Quand les villages se teintent d’ocre, que les arrondis se dessinent au loin, entre collines vineuses et vallées serpentines, ses petites routes sinueuses vous emmènent d’un village à l’autre où, parfois, la nature a été transformée en tableau de maître. Festival de galbes, agapes graphiques, récital écologique majeur à seulement quelques encablures de Lyon l’australe et de Mâcon la septentrionale. Plus au nord, c’est l’ère des beaujolais-villages avec ses bourgs pittoresques et ses vignobles pentus. Les troublantes ressemblances du pays des Pierres Dorées avec le val d’Orcia, dans la province de Sienne, et ses collines argilo-calcaires, l’ont naturellement révélé comme "la petite Toscane beaujolaise".Le vin, porte d’entrée à la découverte de nos territoires Le vin ne se résume pas à une bouteille, c’est aussi un terroir, un vigneron, une région, une culture, une rencontre entre un consommateur et un producteur. Diversité des terroirs et des paysages, caves familiales, patrimoine architectural... les routes des vins ont chacune leur identité, leur histoire, leur particularité et même leur accent et leur dialecte. À vélo, en voiture ou à pied, elles ouvrent la voie à la découverte touristique d’un vignoble et d’une région (à moins que ce ne soit l’inverse). Si Curnonsky, au début du XXe siècle, mettait en avant la sainte alliance entre tourisme et gastronomie, l’œnotourisme s’impose aujourd’hui comme une offre alternative d’un tourisme culturel régional. Ou l’art de raconter des histoires, l’Histoire, avec un grand “H”, et de célébrer l’art de vivre à la française.
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