Michel Sorine était l’invité de L’Autre Direct, ce mercredi 4 décembre à 9h à L’Institution. Le directeur associé et responsable du département Sports de l’agence Extra, organisateur de la mythique course nocturne SaintéLyon, est revenu sur ce monument de la course à pied en France. Départ dans la nuit du 7 décembre.
C'est la plus grande course nature française (13 000 participants), la plus ancienne (60e édition) et la plus atypique (course de nuit et en hiver). Elle se déroulera dans la nuit de samedi à dimanche, entre Saint-Étienne et Lyon. 75 kilomètres et 3 900 mètres de dénivelé, dans le froid et la neige.
Imaginée par le Cyclotouriste Lyonnais en 1953, l'ancêtre de la SaintéLyon devait permettre de maintenir l'entraînement physique des cyclistes en plein hiver. Soixante ans plus tard, ils sont 13 000 amateurs de running à s'élancer, frontale sur le crâne, entre champs et bitume, pour rallier Lyon.
“L’impression d’être en boîte de nuit en plein milieu du désert”
"La SaintéLyon, c'est mettre de l'aventure dans sa vie, même si, au départ, on a plutôt l'impression d'être en boîte de nuit en plein milieu du désert...", explique Michel Sorine, organisateur de l'événement avec son agence Extra Sports.
14 000 inscrits cette année, c'est un record, ce qui fait de la SaintéLyon la plus grande course nature de France en termes de participants. Et Michel Sorine d'estimer la jauge maximale de la SaintéLyon à 16 000 coureurs.
Cette année, pour la 60e édition, les organisateurs ont voulu coller au plus près du parcours originel (alors une randonnée pédestre !) avec un parcours mi-nature mi-bitume, par les monts du Lyonnais, donc assez vallonné (soit environ 2 000 mètres de dénivelé positif).
"Mais la SaintéLyon est une épreuve qui reste raisonnable. Un bon marcheur en marche dynamique peut la boucler dans les délais impartis, c'est-à-dire 15 heures." Quand le premier “trailer” mettra entre 5 heures et 5h15 pour faire les 75 kilomètres...