Alors que la SNCF a annoncé une réduction des TER pour les quinze prochains jours entre certaines destinations d'Auvergne-Rhône-Alpes, la Région a réagi dans un communiqué fustigeant la décision de l'entreprise ferroviaire.
La SNCF a informé la Région de son intention de réduire de moitié le nombre de TER aux heures de pointe sur la ligne Lyon-Grenoble pour les quinze prochains jours. Plusieurs autres villes du territoire devraient également être impactées, avec une réduction significative des dessertes entre Chambéry et Grenoble, Grenoble et Saint-Marcellin ou encore Mâcon et Lyon.
"Inadmissible" pour la Région
Une décision tout simplement " pas acceptable", "inadmissible" ou encore "indigne" de la part de la SNCF, fustigent les équipes de Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dans un communiqué diffusé mardi 30 novembre. La collectivité, qui à la charge des transports sur le territoire, rappelle avoir pour "préoccupation permanente d’offrir à l’ensemble des habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes les moyens qui leur permettent d’assurer correctement leurs déplacements quotidiens". C'est pourquoi la Région a demandé "sans délais" à l'entreprise publique de mettre en oeuvre des "transports de substitution" sur les itinéraires "impactés par les indisponibilités de matériel".
Pour rappel, lors de la signature en 2017 de la Convention avec la SNCF, la Région avait inscrit la ligne TER Grenoble-Lyon parmi les lignes stratégiques faisant "l'objet d'un paiement de bonus ou de malus en fonction de la circulation des trains afin d'améliorer la régularité de cette ligne".
il manque dans cet article la raison conduisant la sncf à cette décision... sinon c'est incompréhensible