La SNCF a été visée par "plusieurs actes de malveillance" cette nuit. Plusieurs TGV au départ de Lyon vendredi 26 juillet sont fortement perturbés.
La SNCF a indiqué ce vendredi avoir été victime "de plusieurs actes de malveillance concomitants touchant les lignes à grande vitesse Atlantique, Nord et Est". Si la ligne Lyon-Paris n'a pas été impactée par les plusieurs "incendies volontaires" déclenchés, d'importants retards sont enregistrés à la gare de Lyon Part-Dieu notamment.
Jusqu'à 3 h 30 de retard en direction de Marseille
"Suite à cette attaque massive visant à paralyser le réseau des lignes à grande vitesse, un grand nombre de trains sont détournés ou supprimés. Les voyageurs concernés seront contactés par mail ou SMS", indique SNCF voyageurs sur son compte X.
Le TGV en provenance de Lille qui devait arriver initialement à 9 h en gare de Lyon Part-Dieu est ainsi prévu pour 12 h 30. Celui prévu pour 9 h 30 en provenance de Nantes est quant à lui prévu pour 11 h 20. Concernant les départs, le TGV de 9 h 06 en direction de Marseille Saint-Charles devrait partir à 12 h 36. Celui de 9 h 40 en direction de Montpellier partira quant à lui à 11 h 30.
Des perturbations tout le week-end
Le président du groupe SNCF a indiqué ce matin qu'environ 800 000 voyageurs en France sont impactés par les retards des trains. Le ministre des Transports a de son côté dénoncé un "acte criminel scandaleux". Ajoutant : "Aujourd'hui, tous les éléments qu'on a montrent bien que c'est volontaire (…), notamment la notion de concomitance des temps qui est plus que suspecte".
Cette "situation devrait durer au moins tout le week-end, le temps d'effectuer les réparations", a indiqué de son côté SNCF Réseau.
LFI/NPA va nous remettre sur rail !
Il n'y a aucune "attaque massive",
suivant les données de la sncf, seulement 3 lieux ont été soumis à une attaque, sur un 4ème l'attaquant a fui.
Si seulement 3 lieux suffisent à faire tomber toute la sncf, c'est qu'elle a des pieds totalement d'argile, qui nécessitent une enquête parlementaire indépendante. Mais en aucun cas c'est une "attaque massive". Cette sémantique abusive est là pour détourner l'attention sur la fragilité de ses structures.