Deux militants de la France Insoumise auraient été agressés dans le Vieux-Lyon lundi 5 décembre alors qu’ils tractaient pour demander la fermeture de locaux d’extrême droite. La Ville de Lyon a saisi la justice et une enquête a été ouverte.
Dans un communiqué publié lundi 5 décembre l’antenne locale de la France Insoumise dénonce l’agression de deux de ses militants dans le Vieux-Lyon alors qu’ils tractaient pour alerter sur les violences des "groupuscules d’extrême droite" installés dans le quartier. Dans leur viseur, notamment, le groupe d’ultra droite Nemesis responsable d’une action violente lors de la manifestation féministe contre les violences sexistes et sexuelles qui se déroulait le 28 novembre à Lyon.
🔴 Ce soir nos militants se sont fait agresser par des fascistes alors qu'ils distribuaient des tracts dans le Vieux Lyon, dans le cadre de l'organisation unitaire @FrmLesLocFascst
Nous exigeons, ensemble, la fermeture de l'Agogé et la Traboule ! pic.twitter.com/OYD3Uk7X3b
— La France Insoumise 69 (@LFIRhone) December 5, 2022
Les militants Insoumis, qui auraient été frappés lundi soir par "plusieurs individus" "hurlant des slogans nationalistes et fascistes" demandaient également la fermeture de la salle de boxe l’Agogé et du bar la Traboule. Deux fiefs du collectif Les Remparts Lyon, une structure d’extrême droite née sur les cendres de Génération identitaire et dont le maire de Lyon a demandé la dissolution il y a quelques semaines.
Lire aussi : Le préfet interdit une manifestation des identitaires le 8 décembre à Lyon
La France Insoumise va déposer plainte
Dans son communiqué, la France Insoumise précise "Ils ont tabassé un jeune camarade de la France Insoumise à coups de pieds et poings, et ont bousculé contre le sol une militarisant qui tentait de s’interposer". L’antenne locale du parti a annoncé qu’elle allait porte plainte contre "ces nervis d’extrême-droite", tout en appelant la Ville de Lyon et la préfecture du Rhône à prendre leurs responsabilités "pour faire cesser ces violences dans notre ville".
Ce à quoi la Ville de Lyon vient de répondre, le maire Gregory Doucet déclarant sur ses réseaux sociaux avoir saisi la justice au titre de l’article 40 du code de la procédure pénale. L’élu écologiste qui avait écrit au président de la République Emmanuel Macron après une manifestation sauvage de l’extrême-droite dans les rues de Lyon au mois d’octobre a de nouveau appelé l’État à dissoudre les groupuscules d’extrêmes droites présents à Lyon et à fermer leurs locaux.
Ouverture d'une enquête
Contacté par Lyon Capitale, le parquet de Lyon précise qu'une enquête a été ouverte du chef de "violences par pluralité d’auteurs". Elle a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Ces agressions imputées à l’extrême-droite lyonnaise interviennent alors que la préfecture du Rhône vient d’interdire une manifestation aux flambeaux des identitaires le 8 décembre relayée par Les Remparts.
Lire aussi : Une enquête ouverte à Lyon après une manifestation sauvage de l’ultra droite
La crédibilité ne se décrète pas. Il le sera +, lorsqu'il demandera la dissolution des officines extrémistes: Gale, JGL !
En revanche Doucet ne s'est pas fait entendre lorsque ce sont les "gauchistes" de l'UNEF qui ont attaqués les étudiants de l'UNI devant l'université Lyon 2. Deux poids, deux mesures, c'est ça le sectarisme!
Ce n'était apparemment pas des gens de l'UNEF mais des étudiants qui n'avaient rien à voir et qui réagissaient à des provocs de l'UNI qui a bien joué son coup médiatique en ne mettant pas à dispo le début de l'altercation (ce qui ne justifie pas non plus les violences, d'où qu'elles viennent).
"les violences, d'où qu'elles viennent" Difficile de constater qu'elles peuvent venir d'un bord qui se veut chantre de la paix. On l'a bien entendu dans le foutoir parlementaire !
Je ne connais aucun parlementaire qui rejette l'idée que la France soit le 4ème producteur mondial d'armement.
Il n'y a que les assos contre l'armement qui soient claires sur le sujet.
Dans ces 2 exemples il est vrai que chacun peut interpréter ce qu'il a envie tant l'information donnée est sujette à caution.
Dans le cas présent il est écrit :
"Deux militants de la France Insoumise auraient été agressés dans le Vieux-Lyon lundi 5 décembre alors qu’ils tractaient pour demander la fermeture de locaux d’extrême droite."
Le parallèle avec l'altercation des étudiants de l'UNI est saisissante non !
Personne ne sait vraiment ce qui s'est passé, mais chacun y ava de son interprétation à commencer par la personne qui écrit ces articles.
Dans ces cas là je repense toujours au sketch de Coluche qui disait :
"On s'autorise à croire dans les milieux autorisés qu'un accord secret pourrait être conclus"
avec en conclusion :
"Quand on a rien à dire on n'a qu'à fermer sa gueule"
Ca aurait été l'inverse, Doucet n'aurait rien dit. Il aurait même été très content !
Comme certaine boisson le khmer à le goût de de la démocratie mais n'en est pas !
Comme pour l'extrême droite, le goût du "populaire" mais qui n'en est pas 😀
Les dirigeants n'étant pas ouvriers, loin de là.