Laura Bon, étudiante à l'Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod à (Université Claude Bernard Lyon 1), fait partie des 13 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle proposera une synthèse de ses recherches sur l'étude de l’impact d’un programme de remédiation de la cognition sociale sur la prise de décision en contexte social et l’activité cérébrale en électroencéphalographie. Suivez en direct sa présentation en 3 minutes le 23 mars 2021 à partir de 18 heures en cliquant ici ou sur le compte facebook de l'Université de Lyon (@UdLUniversitedeLyon).
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 13 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
La candidate
Laura Bon
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1, Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod
Thématique de son sujet de thèse
Schizophrénie, remédiation cognitive et activité cérébrale
Intitulé de son sujet de thèse
Etude de l’impact d’un programme de remédiation de la cognition sociale sur la prise de décision en contexte social et l’activité cérébrale en électroencéphalographie
Son parcours en 5 dates
2014 : Erasmus en Suède (Lund University) dans un programme de recherche en psychologie, découverte de cette discipline
2015 : première expérience en psychiatrie en tant que stagiaire neuropsychologue à Nancy
2016 : Master national de recherche en neuropsychologie et neurosciences cliniques
2017 : Obtention du titre de neuropsychologue et embauche au Centre Ressource en Réhabilitation à Lyon (CH Le Vinatier)
2018 : Démarrage de la thèse
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Observer et comprendre comment fonctionne la remédiation de la cognition sociale (thérapies basées sur l’entrainement et l’utilisation de stratégies pour remédier aux difficultés de compréhension de l’autre) sur l’activité du cerveau dans la schizophrénie
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
La schizophrénie et les effets de cette maladie sur l’activité du cerveau m’ont toujours beaucoup intéressé ! Par ailleurs, la prise en charge des troubles cognitifs est cruciale dans la réinsertion des personnes atteintes de cette maladie et il existe peu de travaux sur la manière dont ces thérapies agissent sur l’activité du cerveau !
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Il est primordial que la recherche soit plus accessible à tous, d’autant plus dans un contexte clinique où les patients, qui sont au cœur des études et des prises en charges, doivent pouvoir bénéficier des résultats obtenus ! C’est aussi un challenge personnel car je trouve qu’il n’est pas toujours facile d’expliquer sa recherche de manière claire en public. Or, cela fait partie des missions du chercheur !
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Avec beaucoup d’enthousiasme et un peu de stress! J’espère pouvoir rendre mon sujet de thèse le plus accessible et passionnant possible !