Critiquant un article de Libération où l'élue MoDem Fouziya Bouzerda est qualifiée de courtisane de Gérard Collomb, des élus de Lyon ont dénoncé la misogynie contre leur candidate. “Après Alice et le maire, le baron et la pute”, ont-ils titré.
“Gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !”, c'est ce qu'à du se dire Fouziya Bouzerda à la lecture du communiqué publié hier par ses camarades du MoDem. Un texte titré “le baron et la pute” en réaction à un article de Libération, paru vendredi dernier, où il est écrit “pour le fauteuil de maire, le baron miserait sur l'une de ses courtisanes, Fouziya Bouzerda, la présidente du Sytral”.
Voyant dans le mot courtisane, la définition de “femme de mœurs légères” et non de simple membre de la cours du maire, les élus MoDem Lyonnais ont estimé que le quotidien “évoquait madame Bouzerda comme une prostituée pour mieux dénoncer une soi-disant ambition dévorante”. “De quoi ouvrir les pulsions les plus viles de notre pays”, selon eux.
Pourtant dans l'article de Libération, aucune trace de procès en ambition dévorante à l'encontre de la présidente du Sytral, et encore moins d’accusations de mœurs légères. Si l'objectif du MoDem était de parler de sa candidate à la ville de Lyon, c'est raté, et même assez gênant.
En réaction à l'article publié le 11 octobre par @libe insultant @FOUZIYABOUZERDA,
les membres actifs du @Modem à Lyon dénoncent cette vision sexiste et méprisante de la femme.@Laurent_Joffrin. #Aliceetlemaire #lebaronetlapute pic.twitter.com/ncS4Wft29X— carine frappa (@carinefrappa) October 16, 2019
Enorme ! 😀
Vivement le tirage au sort, qu'on ne soit plus dans ce régime de partisans, de courbettes et d'attaques persos.
Le terme de courtisane ne plaisant pas il va falloir en inventer un spécialement pour elle... Qu'est ce que cela changera par rapport à la réalité?