Le préfet du Rhône et le procureur de la République de Lyon ont présenté de concert les résultats en matière de sécurité dans le département et la métropole de Lyon pour l'année 2022.
"On a tenu la bonne méthode". Pascal Mailhos, préfet du Rhône, esquisse un petit sourire de satisfecit. Pour son dernier bilan en matière de sécurité - il part prochainement rejoindre l'Elysée en tant que coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, remplacé par Fabienne Buccio -, les "résultats sont significatifs".
Et d'égrener les chiffres : - 25% de violences dans les transports en commun (et même -37% depuis septembre), - 11% de vols avec violence, -19% de rodéos (185 procédures).
En matière de lutte contre la drogue, les chiffres de saisies sont, elles aussi, significatives : 8,4 tonnes de cannabis, 146,6 kilos de cocaïne, 140 kilos d'héroïne, 12,6 millions d'euros. Et d'ajouter une baisse de 9% des points de deal et 1237 trafiquants arrêtés (contre 914 en 2021, +35%).
Délinquance : les chiffres en hausse
Si, de manière générale, la délinquance baisse dans le Rhône et la métropole de Lyon, une tendance haussière se distingue pour les violences intra-familiales (+11%) - dont les féminicides (5 en 2022 contre 2 en 2021) -, les vols de véhicules (+9%), et les cambriolages (+17%), avec néanmoins pour ces derniers, un infléchissement de la tendance sur le mois de décembre (-14%).
[#Sécurité]
— Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) January 24, 2023
Le Préfet P.MAILHOS et le Procureur de la République N. JACQUET ont présenté les résultats significatifs obtenus en matière de sécurité en 2022.
Grâce à la forte mobilisation des forces de l'ordre, l'Etat gagne du terrain dans la lutte contre la délinquance ⤵️ pic.twitter.com/JheAu6klqU
Pour ce dernier bilan sécurité du préfet Pascal Mailhos, Nicolas Jacquet, procureur de la République de Lyon, était à ses côtés pour témoigner du "travail extrêmement fluide" réalisé avec la préfecture depuis quatre ans.
En matière de sécurité, la "méthode du 24 juillet"
Tous deux se sont félicités de la stratégie décidée il y a un an et demi en sortie de confinement, dénommée la "méthode du 24 juillet", et mise en place avec les six principales communes de la métropole (les plus en proie aussi aux problèmes de délinquance), à savoir Lyon, Villeurbanne, Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Bron et Rillieux-la-Pape.
L'idée est simple : mettre en place si ces territoires une "stratégie particulièrement fine, à un rythme extrêmement soutenu sur ces territoires (...), une action méthodique et déterminée". Cette méthode recoupe deux axes : en amont, la coordination des dispositifs de lutte contre la délinquances et, en aval, la territorialisation de la réponse pénale.
"L'idée est d'inquiéter les délinquants et rassurer les honnêtes gens"
Pascal Mailhos, préfet du Rhône
Concrètement, les maires des six villes, le procureur, le préfet et les forces de sécurité s réunissent tous les deux mois pour élaborer un "diagnostic territorial" global et thématique de façon à "adapter la réponse pénale aux problématiques".
"C'est par cette méthode que nous avons significativement traité les problèmes à la Guillotière, donner un coup aux revendeurs de drogue, fait baisser les actions de groupes radicaux" s'est félicité le préfet du Rhône. Et le procureur de poursuivre sur le "protocole tranquillité publique" qui traite des incivilités, "ces comportements qui pèsent sur le bien-vivre ensemble".
"Cela m'a permis de repositionner la politique pénale sur un certain nombre de points".
Nicolas Jacquet, procureur de la République de Lyon
Concrètement, cela passe par un renforcement de la présence de patrouilles sur sur la voie publique, qui a pu voir le jour grâce à l'arrivée de près de 300 policiers dans l'agglomération lyonnaise, d'une deuxième unité mobile de surveillance, et de la création prochaine d'une unité supplémentaire de CRS.
Un effet terrain dont se réjouit aussi le procureur de la République de Lyon qui explique avoir "renforcé les moyens judiciaires sur le terrain justement". Ainsi, les taux de procédure à l'initiative de la police ont augmenté de +35%.
Cette "méthode du 24 juillet", "véritable spécificité lyonnaise", devrait certainement être étendue dans d'autres villes de la métropole de Lyon.
Une économie qui fabrique la guerre, génère chaque jour des vols, des agressions, des trafics.
Même les policiers Espagnols spécialisés dans les trafics de drogues, déclarent que JAMAIS ils ne pourront faire cesser ces trafics.
Seule une société postmonétaire y arriverait, tout simplement parce qu'il n'y aurait plus de motivation à les faire.
Maintenant, il faudrait aussi s'attaquer aux "crimes de certains cols blancs"... et ça, comme les citoyens dits ordinaires ne voient pas ces crimes, ils ont l'impression que ce n'est pas important, que ça ne les touche pas. Mais ils se trompent. ça représente des milliards et des milliards d'euros. Ce sont ces magouilles qui détruisent aussi une société.
Salut ma poule tu fais cesser un trafic de drogues en mettant 1000€ d'amende à tout consommatteur et pour cela tu mets une police en civil à la sortie de chaque points de deals et en 1 an terminé
Résultat le trafic se déplace et les trafiquants/consommateurs passent par des réseaux cryptés, la marchandise est livrée (tout ceci est déjà apparemment ce qu'il se passe déjà),
et au final, vous n'avez rien résolu du tout.
Et lorsque la police aura trouvé la parade, ne vous inquiétez pas qu'ils trouveront encore d'autres moyens car tant qu'il y a l'envie d'être riche (ou de ne plus être dans la misère), les trafics pour le fric continueront, que ce soit pour la drogue, pour les ventes d'armes (qui tuent bien plus) ou pour le reste.
Bonne journée "mon canard" ! 😀