Face à l’agriculture intensive et à l’appauvrissement des sols, la permaculture repense l’agriculture en la contextualisant dans son environnement. “Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a vingt ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant”, dit un proverbe. Il n’est pas trop tard pour améliorer au lieu de détruire.
L’agriculture permanente, théorisée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, repose sur trois piliers éthiques : soin de la terre, soin de l’humain et partage équitable. En associant efficacement les plantes et les arbres, le jardin doit s’autogérer, l’homme intervenant pour préparer le sol, mais sans recours à des aides chimiques telles que les pesticides. Des aromates poussant à proximité d’autres plantes attireront les pollinisateurs, créant un cercle vertueux, quand l’ail éloignera les insectes nuisibles. D’autres associations, inversement, seront à éviter :Il vous reste 83 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.