Le campus de l'université Lyon 2, situé sur les berges du Rhône, a été évacué à 15 heures, quelques minutes après l'intervention des CRS pour déloger les "sans-facs" qui occupaient un bâtiment.
En l'espace de seulement 5 heures, l'occupation du bâtiment de direction de l'université Lyon 2 a pris fin. La direction de la faculté a décidé, peu après 15 heures, de faire intervenir les forces de l'ordre pour déloger les étudiants présents. Le collectif des "sans-facs", soutenu par le syndicat étudiant de l'UNEF, occupait depuis ce mardi matin le bâtiment de la présidence de l'université.
Les quelque 30 étudiants mobilisés réclamaient "l’inscription immédiate de l’ensemble des sans-facs dans la formation de leur choix à l'université Lyon 2".
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Une cinquantaine de CRS est intervenue à la demande de la faculté pour évacuer, dans le calme, le collectif d'étudiant, qui n'a, pour l'heure obtenu aucune avancée sur les dossiers concernant la trentaine d'étudiants toujours sans fac plus d'un mois après le début de l'année universitaire.
Une évacuation qui pose question
"La direction nous a proposé un rendez-vous au rectorat dans la journée, mais à condition qu'on quitte l'occupation" explique Manon Moret, présidente de l'UNEF Lyon. "La faculté a ensuite communiqué sur le fait qu'on avait refusé cette réunion, mais c'est faux. On était d'accord, mais on voulait attendre de voir si des solutions concrètes allaient être trouvées avant d'arrêter notre occupation" poursuit-elle.
Quelques minutes après l'intervention des forces de l'ordre, c'est l'ensemble du campus des berges du Rhône qui a été évacué, sans que l'on sache si l'évacuation a un lien direct avec les évènements de la journée. Dans un mail envoyé aux étudiants que Lyon Capitale a pu consulter, la direction évoque des "raisons de sécurité" et indique que le campus ne "pourra rouvrir ses portes ce jour".
"On espère que cette évacuation n'est pas une stratégie de la direction pour faire porter le chapeau aux étudiants mobilisés" conclut Manon Moret. Pour l'heure, l'université Lyon 2 n'a pas donné plus d'explication concernant les raisons de cette évacuation.
L'UNI dénonce le blocage des locaux
Dans un communiqué de presse, l'UNI (Union nationale inter-universitaire), syndicat de droite, n'a pas tardé à réagir au blocage de Lyon 2.
"Le débat démocratique ne peut s’installer paisiblement lorsqu’une minorité agissante s’en prend violemment et directement aux institutions. Lyon 2 ne doit pas céder face au chantage de l’extrême gauche, toujours plus virulente" explique le syndicat. "L’UNI demande donc de la fermeté de la part de l’université et des autorités ! Une minorité de militants d’ultra gauche ne peut dicter sa loi impunément à toute une institution, quelle qu’elle soit."
Comme à la NUPES, les gauches éclatent !
Ces "sans-facs" n'ont pas été inscrits car leurs dossiers étaient insuffisants. Quoiqu'en pensent les "Jeunes insoumis.es Lyon" l'accès à l'université n'est pas une obligation et un étudiant coute très cher à la nation qui est donc en droit d'exiger un niveau minimal! Ces Insoumis n'ont aucune honte à défendre les causes les plus boiteuses, au mépris des règles républicaines.
A quand la dissolution de ce mouvement?
Du coup pour 30 "sans facs" (déboutés de leur demande d'inscription) et des meneurs de l'UNEF, des milliers d'étudiants ont vu leurs cours brutalement interrompus. Un déni total des règles démocratiques.
Les initiateurs devraient être poursuivis, et ceux de l'UNEF, théoriquement étudiants, devraient être exclus de l'université.
En mai 68, on entendait : CRS SS. Maintenant intervention à la demande de la direction universitaire Lyon II. Les temps changent !
s'occuper d'étudier ou à manifester Ils ont choisit ne laissons pas ces individus perturber les cours.