Congestion des principales voiries, difficultés à se garer ; à l’heure du souhait d’une métropole verte, la voiture individuelle semble avoir de moins en moins sa place au cœur de l’agglomération. Dans le centre de Lyon et sur les parkings relais de la périphérie, les places de stationnement s’arrachent à prix d’or, ou de sommeil, pour les 200 000 “navetteurs”, ces actifs vivant à l’extérieur de la métropole et dont l’emploi se situe au sein du Grand Lyon. Péage urbain, voies de bus express, maîtrise de l’urbanisme : des réponses existent afin de désengorger les parkings de la métropole.
Qu’ils viennent de la métropole, de Lyon ou de plus loin encore, pour le travail, pour les loisirs ou plus simplement pour rentrer chez eux, les automobilistes qui arrivent à Lyon se posent tous la même question : où va-t-on se garer ? Un casse-tête plus financier qu’autre chose, car en réalité Lyon ne manque pas de lieux de stationnement. 80 000 places publiques sont disponibles dans la commune sans compter les emplacements privés en sous-sol. Sur l’ensemble de la métropole de Lyon, on estime à plus de 1,3 million le nombre de places disponibles pour environ 800 000 véhicules sur le territoire. C’est du côté des tarifs que le bât blesse. Comptez entre 104,55 euros et 183 euros par mois dans les parkings LPA de la ville et entre 35 et 60 euros selon les zones en surface, où les places gratuites ont peu à peu disparu, pour 10 heures de stationnement. Du côté du privé, en fonction de la taille et de l’emplacement du parking, la location mensuelle tourne entre 50 et 200 euros pour un prix moyen de 88 euros par mois faisant de Lyon la septième ville de France où il est le plus cher de se garer.
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