Parc de l’Europe. Google maps.

Le collectif Gratte-Terre recherche 1 000 bénévoles pour une chaîne humaine

Baptisé la "Chaîne des Chênes", le projet du collectif Gratte-Terre vise à transporter de mains en mains sur 1,6 kilomètre, une cinquantaine d'arbustes et de végétaux.

La "Chaîne des chênes", projet du collectif Gratte-Terre, s'est donné pour mission de transporter à la main des arbustes du quartier de Gratte-Ciel au Tonkin, dimanche 29 janvier. Mikael Dalmais, trésorier du club de rugby des Charpennes Tonkin Tigers, explique : "nous avons eu la même envie de végétaliser les abords du terrain du parc de l'Europe où l'on s'entraîne avec mes jeunes." 

"Une chaine humaine de 1 000 personnes"

L'objectif est de transférer à l'aide d'une grande chaîne humaine de 1 000 personnes, 50 arbustes et des végétaux du jardin des occupations temporaires de Gratte-Ciel jusqu'au parc de l'Europe, au Tonkin. Ce projet a été retenu et donc subventionné par le premier budget participatif de la ville, pour une opération d'environ 20 000 euros.

" Le club de rugby et le collectif avons un projet complètement décarboné, sans utiliser de transport", appuie Mikael Dalmais. Pour ce faire, la chaîne humaine a besoin de "1 000 personnes" pour passer de mains en mains les arbustes. L'entraîneur de rugby, en reconversion professionnelle pour devenir architecte, a mis en avant son goût pour les chiffres. "Avec mes calculs, j'ai observé qu'il y avait 1 600 mètres à couvrir et une personne a en moyenne une envergure de 1,60m, il faut donc 1 000 personnes pour le projet". 

Une cinquantaine de personne déjà mobilisées

Un appel a déjà été lancé sur les réseaux sociaux, "juste avant les vacances". Pour l'instant, le projet est rejoint par seulement "une cinquantaine de personnes", appuis Mikael Dalmais.

Malgré le faible nombre de participants à l'heure actuelle, l'entraîneur de rugby à XIII reste optimiste, " je suis étonnamment surpris car ce ne sont pas que des membres de l'association Gratte-Terre". Le principal instigateur du projet constate que "les personnes viennent de tous bords socioprofessionnels, notamment des architectes et des paysagistes".

À moins d'un mois du pari un peu fou, il manque plus de 900 volontaires, un nombre qui n'effraie pas Mikael Dalmais. "S'il n'y pas assez de personnes, les gens pourront faire un pas de plus pour transférer l'arbuste à son voisin"

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