Après la suspension par le tribunal administratif d’un vote du conseil municipal de Grenoble autorisant le port du burkini dans les piscines de la ville, le Conseil d’État examine ce mardi 14 juin le recours déposé par le maire de la capitale des Alpes, l'écologiste Éric Piolle.
En modifiant son règlement des piscines fin mai, le conseil municipal de la Ville de Grenoble avait ouvert la porte au port du burkini dans les piscines de la capitale des Alpes. Une disposition controversée au sein de la ville, mais plus généralement en France qui avait déclenché une polémique nationale.
Audience à 10 heures
Suite au dépôt par le préfet de l'Isère d'un "déféré laïcité" visant l'article 10 du nouveau règlement des piscines de Grenoble, autorisant l'usage de maillots de bains de type burkini, le tribunal administratif de Grenoble avait ordonné, le 25 mai, la suspension de cette disposition. Une décision de justice contre laquelle le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a déposé un recours devant le Conseil d’État. Le dossier sera examiné par les sages à partir de 10 heures.
À Grenoble, l'ouverture estivale des piscines municipales est prévue du 25 juin au 28 août.
Lire aussi sur le même sujet :
- Edito : trous noirs
- La position de la Ville de Lyon sur le port du burkini dans les piscines
- Burkini : Wauquiez coupe toutes les subventions à la ville de Grenoble
- Burkini : le maire de Grenoble fait appel, Gerald Darmanin demande des excuses
- La justice suspend le port du burkini dans les piscines de Grenoble
La tête dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau. Le cul parterre, c'est la faute à Sectaire !