Après l'annonce de la résiliation des contrats le liant à l'État, le groupe scolaire musulman Al-Kindi a opté pour un dernier recours.
La préfète d'Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, annonçait le 10 janvier dernier avoir décidé de résilier les contrats d'association qui liaient l'État au groupe scolaire musulman Al-Kindi, à Décines-Charpieu près de Lyon, en raison de "manquements pédagogiques", "administratifs" et d'"atteintes aux valeurs de la République".
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Deux mois plus tard, le 10 mars, le groupe scolaire d'environ 620 élèves jouera sa survie devant le tribunal administratif. "Nous défendrons devant le tribunal administratif non seulement notre établissement, mais aussi les principes d’équité et de justice qui fondent notre République", indique le groupe scolaire dans un communiqué transmis à nos confrères de Médiacités et France 3.
Un recours en référé a été déposé et "la pleine suspension" de la décision de la préfète est réclamée. Selon l'association, les raisons avancées par la préfecture ne sont pas légitimes : ses motifs sont "soit non démontrés, soit insuffisant pour justifier la décision déférée".
Sans ces subventions, le plus grand scolaire musulman de France ouvert en 2007 se confrontera à une "perte de ses avantages financiers substantiels", soit au total une perte financière de plus d'1,75 million d'euros. Si la décision prise par la préfète est confirmée, celle-ci s'appliquera au 1er septembre 2025 et pourrait marquer la fin de l'établissement.
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"perte de ses avantages financiers substantiels" CQFD !
En toute hypocrisie ils vont présenter un tableau idyllique de leur établissement. L'art de la ruse...