Présent à Givors une semaine après les inondations, le Premier ministre Michel Barnier a rappelé son soutien aux sinistrés.
Il est précisément 13h29 quand le Premier ministre, Michel Barnier, pose le pied-à-terre devant le Centre commercial Givors 2 Vallées. Accompagné de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, venue présenter le nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), le nouveau chef du gouvernement a été accueilli, en premier lieu, par la préfète du Rhône, Fabienne Buccio. Une semaine après les terribles inondations qui ont touché la commune de Givors et occasionné de graves dégâts, la visite du chef de gouvernement était attendue de pied ferme par les élus locaux.
La première poignée de mains est adressée au maire de Givors, Mohamed Boudjellaba. S'ensuivra plusieurs salutations, dont celle avec le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, qui faisait savoir, jeudi, ses attentes quant à la venue du Premier ministre : "On a besoin naturellement que l'Etat vienne aider à ces investissements".
Echanges entre Michel Barnier et Mohamed Boudjellaba
Les deux ministres s'engouffrent ensuite dans la galerie du centre commercial. Michel Barnier est alors interpellé par un commerçant : "Je vous le dis Monsieur, il y a plein de gens qui vont être attentifs à ce que vous faites pour la suite. Vous, vous êtes à Paris, mais ici, il y a un décalage". "Mais là, je suis ici", lui répond alors le Premier ministre, avant que le ton ne monte légèrement. Michel Barnier a ensuite repris ses échanges avec le maire de Givors.
Tous les deux observent les images exposées des dégâts dans la ville. "La boue a déferlé, il y a beaucoup de dégâts. On a tout mis au nord de la ville, on a près de 3 000 m3 d'encombrants. On ne sait pas où les mettre ", explique Mohamed Boudjellaba. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Michel Barnier de prendre le micro pour s'exprimer, toujours dans la galerie commerciale.
"Je suis venu ici pour vous apporter un témoignage de soutien personnel, dans un moment où vous faites face avec beaucoup de courage", a-t-il d'abord partagé. Avant d'affirmer : "On va vous aider. (...) On évoquera aussi l’indemnisation de ce que pourra faire l’état, tout ça dans un contexte que j’ai rappelé dès mon arrivée, de crise financière et d'une situation budgétaire sérieuse". Dans son propos, Michel Barnier a également promis d'annoncer, la semaine prochaine, la liste de toutes les communes qui vont être placées en état de catastrophe naturelle.
Le Premier ministre attendu par des salariés de Carrefour
Avant de se rendre à Éveux, Michel Barnier a échangé une dizaine de minutes avec les élus, les commerçants et également la direction du Carrefour de Givors. Sans la présence de la presse. Attendu à la sortie par des représentants de la CGT de Carrefour, Michel Barnier a pris le temps de discuter avec eux quelques minutes.
L'un d'entre-eux lâche : "Sur la considération des salariés, on a des collègues très impactés, très touchés. Ils sont là tous les jours pour charrier la boue, nettoyer les rayons. On aimerait que Carrefour prenne en considération la douleur. Et surtout, la volonté de ces gens", pas seulement des communiqués pour les clients mais aussi pour les salariés pour les remercier". Avant que Michel Barnier reprenne : "Moi, je suis venu remercier tous ceux qui ont fait face, dont vous". Il est 14h16 quand le chef du gouvernement quitte Givors.
"J'attends de voir la suite"
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon
À la sortie du centre commercial et alors que le Premier ministre prenait la route d'Éveux, le président de la Métropole, Bruno Bernard, revenait auprès de Lyon Capitale sur la gestion des déchets récoltés : "Je crois que le Premier ministre, dans son propos, a dit que l'Etat s'en occupait. J'attends de voir la suite".
En ce qui concerne le troisième PNACC, au centre du discours de Michel Barnier à Eveux, le lancement d'une consultation publique sur ce plan a été annoncée. Elle reste ouverte jusqu'au 27 décembre 2024. 51 mesures ont été définies, dont le renforcement du fonds Barnier pour la prévention des risques d’inondations ou encore la création d’une carte nationale d’exposition aux risques naturels d'ici 2027. "Nous proposons d’augmenter ce fonds de 75 millions d’euros en 2025 pour arriver à 300 millions d’euros d’engagements l’année prochaine", a précisé le chef du gouvernement. L’enjeu est de se préparer à une hausse de 4 degrés en 2100 dans l'Hexagone.
Foutage de gueule généralisé car :
- ils savaient tous que ces constructions sont potentiellement inondables par de grandes crues, mais respecter cela gênait le "développement commercial",
- ils ne vont surtout pas démolir ces constructions, mais faire croire qu'ils vont pouvoir "aménager",
un peu à l'image de ce que le 1er ministre a été visiter à l'Arbresle, un gros n'importe quoi vu que les inondations potentielles sont liées au pont dans l'Arbresle, qui est un goulot d'étranglement pour la circulation de l'eau, toujours là. D'ailleurs s'il n'y a pas eu d'augmentation des niveaux d'eau dernièrement et d'utilisation des "parties inondables" avant ce pont, c'est juste parce qu'ils ont eu de la chance que l'eau est tombée sur d'autres versants.
🙂