Reporté une première fois et annoncé pour la fin de l’année 2022, le lancement de la ligne ferroviaire entre Lyon et Bordeaux, qui sera opéré par Railcoop, prend de nouveau du retard. Aucune nouvelle date n’a été communiquée pour le début de l’exploitation qui devait initialement commencer en juin 2022.
C’est un nouveau coup dur encaissé par la société Railcoop. D’abord annoncé pour juin 2022, puis repoussé à décembre 2022, SNCF Réseau n’ayant "pas été en capacité" de fournir des créneaux de circulation de qualité au groupe, selon lui, le lancement de la liaison ferroviaire entre Lyon et Bordeaux prend une nouvelle fois du retard et cette fois aucune nouvelle date de début d’exploitation de la ligne n’est donnée.
Dans un communiqué publié mercredi 30 mars, Railcoop met en avant le retard de la finalisation du plan de financement des banques et des investisseurs du projet, ainsi qu'un manque de disponibilité de rames de train. Après plusieurs mois de négociations, Railcoop avait signé un contrat de cession de huit anciens TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui devaient être rénovés.
La rénovation des rames plus longue que prévue
Ce sont aujourd’hui ces opérations de rénovation qui prennent du retard et font planer l’incertitude sur le lancement de la ligne. "Il apparaît des échanges avec les industriels pré-sélectionnés pour la rénovation de ces rames que celles-ci ne pourront être disponibles fin 2022, comme initialement prévu", explique le groupe. La petite compagnie basée dans le Lot et qui compte faire rouler deux allers-retours par jour entre Bordeaux, Périgueux, Limoges, Montluçon, Roanne et Lyon, en 7 heures 30 environ, peinerait également à obtenir l’engagement des acteurs bancaires.
En parallèle, la coopérative assure toutefois avoir levé près de 7 millions d'euros en fonds propres auprès de 12.000 sociétaires personnes physiques, de 200 entreprises et associations ainsi que d'une trentaine de collectivités locales pour ressusciter cette liaison transversale abandonnée en 2014 et qui devra encore patienter quelques mois.
Le fric gêne et empêche de faire les choses, que ce soit avec des entreprises d'Etat, des entreprises privées, ou des Coops.
Bon courage à eux, mais les intérêts du fric seront toujours nocifs.
J'ai fait cette ligne il y a plus de 55 ans pour aller à Montlucon et c'était une vraie galère 😭dans les 2 sens, partir de Part dieu à 23 h pour arriver à 6 h 🤔👎
anhuri:Tu as bien fait de préciser 55ans, ma grand -mère arrivant d'Annonay pour bosser à Vienne avait mis 2 jours, en diligence!!
"" SNCF Réseau n’ayant "pas été en capacité" de fournir des créneaux de circulation de qualité au groupe,""
Ou comment faire capoter un projet coopératif au profit de sociétés étrangères. Il faudra songer à renationaliser transports, routes, autoroutes, production d'énergie, Santé.grandes banques.Rien ne sera jamais rentable à leurs yeux de rapaces.