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Le maire de Lyon interpellé au sujet de l'expulsion d'un squat

Plusieurs collectifs lyonnais appellent à un rassemblement, jeudi 7 septembre, devant l'Hôtel de ville de Lyon contre l'expulsion du squat Pyramide à Gerland.

Un appel à rassemblement est organisé par un groupe de collectifs lyonnais, jeudi 7 septembre, contre la fermeture du squat Pyramide, dans le quartier de Gerland (Lyon 7e). Ce lieu, où pas loin de 250 personnes ont trouvé refuge, est menacé d'expulsion d'ici le 12 septembre, décision prise par la préfecture du Rhône. "Les personnes expulsées cet été n’ont pas eu d’autre solution que de faire de nouveaux campements dans la ville, en pleine canicule !" alerte l'intercollectif, qui regroupe Intersquats Lyon et environs, Jamais sans toit, Droit au logement (DAL) Lyon et le Soutiens/Migrants Croix-Rousse.

Contactée, la préfecture rappelle qu'"aucune date n'a été fixée pour l'évacuation du squat", et que les "évacuations sont réalisées en application d'une décision de justice pour occupation illicite d'une propriété ou d'un terrain public ou privé".


"En remettant les gens à la rue, la préfète et l’Etat font le choix de la violence à l’encontre de plusieurs centaines de personnes"

Intersquats Lyon et environ, Jamais sans toit, Droit au logement (DAL) Lyon et Soutiens/Migrants Croix-Rousse.


En parallèle, l'intercollectif rappelle qu'avoir un toit est un droit et regrette qu'"à Lyon comme ailleurs, en remettant les gens à la rue, la préfète et l’Etat font le choix de la violence à l’encontre de plusieurs centaines de personnes". Il demande au maire (EELV) de Lyon, Grégory Doucet, de "prendre les décisions propres à pourvoir d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de secours." Aussi, parmi les occupants, 20 d'entre eux ont déjà fait un recours à l'amiable devant la commission départementale de médiation en vue de l’accueil dans une structure d’hébergement.

Récemment, la mairie était venue en aide à la dizaine de familles logées au gymnase Bellecombe dans le 6e arrondissement, et qui seront désormais relogées dans un ancien Ehpad du quartier de la Part-Dieu.

Lire aussi : Aide au retour proposée aux occupants du gymnase Bellecombe :  “si je retourne dans mon pays, je meurs”

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