Pap ndiaye ministre de l'éducation nationale
Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye est attendu à Lyon ce lundi 24 avril. (Photo de Emmanuel DUNAND / AFP)

Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye attendu à Lyon ce lundi

Attendu à Lyon ce lundi 24 avril dans l’après-midi, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye doit détailler les augmentations de rémunération pour les enseignants annoncés le 20 avril par Emmanuel Macron. 

Englué depuis trois mois dans un conflit social ayant pour trame de fond la réforme des retraites, jeudi 20 avril le président de la République a fait un geste en direction des enseignants en annonçant une hausse de leur rémunération. Celle-ci se fera en deux volets, avec une part versée à tout le corps enseignant et une seconde accordée aux professeurs qui accepteront de nouvelles missions. 

Détailler la hausse des salaires des enseignants

La revalorisation dite "socle", se fera à partir du mois de septembre et permettra de "mettre déjà tout le monde au-dessus de 2 000 euros" net par mois, avait expliqué Emmanuel Macron. L'autre partie de l'augmentation des rémunérations se fera dans le cadre du "pacte" proposé par le gouvernement aux enseignants. Cette partie "permettra à des enseignants de toucher jusqu'à 500 euros par mois en plus" en net au total, avait ajouté chef de l’État.

Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye est attendu à Lyon ce lundi après-midi pour présenter ces évolutions aux étudiants de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE), à partir de 14h30, à La Croix-Rousse.

Un ministre attendu de pied ferme

Bien qu’annoncé très tardivement par le ministère et la préfecture du Rhône, le déplacement de Pap Ndiaye n’échappera pas à la traditionnelle "casserolade", qui accompagne chaque déplacement ministériel depuis une semaine. Le média alternatif Lyon Insurrection relais notamment un appel au rassemblement devant l’INSPE à partir de 14 heures. 

https://twitter.com/LyonInsurrectio/status/1650445914706673665?s=20

En déplacement en Alsace le 19 avril, puis dans l’Hérault le lendemain, Emmanuel Macron avait eu le droit a un comité d’accueil similaire et très bruyant. Vendredi, les déplacements en France d’Élisabeth Borne et de plusieurs de ses ministres avaient également été chahutés par de petits groupes d’opposants à la réforme des retraites.

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